Littoral

 L’école de scaphandrier Réalisation Nathalie Marcault

Le Centre d’activités de plongée (CAP) de Trébeurden (22) forme des scaphandriers depuis 5 ans. A l’issue de ce stage qui se déroule sur 12 semaines, les nouveaux diplômés seront embauchés par des entreprises pour faire des travaux publics subaquatiques : souder, découper de la tôle, couler du béton, coffrer, évacuer des gravats, creuser un enrochement au marteau-piqueur…le tout à des profondeurs pouvant aller jusqu’à 50 mètres. Casqués, vêtus de combinaisons étanches et reliés à la surface par un long câble, les scaphandriers pratiquent leur métier dans un environnement hostile qui requiert de l’habileté, de la précision et du courage. Comme le dit Laurent Boyer, directeur du CAP depuis 30 ans, ‘’Mieux vaut ne pas être froussard car le risque est omniprésent’’. Ces conditions de travail difficiles ne découragent pas les candidats. C’est même le contraire ! ‘’Ce sont des métiers-passion’’, précise Laurent. Ils ont envie de travailler dans cet environnement sous-marin. Et puis, le casque fait rêver, cette tenue qui rappelle les premiers temps de la plongée sous-marine !’’.

Cézon, théâtre entre deux marées. Réalisation Pauline Burguin

Petite île fortifiée de l’Aber-Wrac’h dans le Finistère nord, Cézon était abandonnée lorsque la famille Le Nestour l’achète aux enchères, à la fin des années 50. Patrick Le Nestour projette d’y construire un théâtre, où le public viendrait entre deux marées. L’île est accessible par la voie terrestre quelques heures par jour. Un rêve inachevé qui a traversé les époques. Aujourd’hui, l’île Cézon attire à la fois les artistes qui se retrouvent en résidence l’été, mais aussi des chantiers de restauration, quelques touristes et des historiens. En décembre 2020, l’île a été rachetée par le conservatoire du Littoral.