UN CHAPEAU DE PAILLE D'ITALIE

La pièce est disponible en visionnage sur  www.francetvpreview.fr

La pièce
Fadinard doit épouser la fille de Nonancourt, pépiniériste à Charentonneau. Nous sommes le matin même de la cérémonie.
Mais le fiancé a, au bois de Vincennes, laissé son cheval brouter le chapeau d’une inconnue en galante compagnie dans un fourré.
Cette jeune femme, Anaïs, qui est mariée, vient alors avec son amant Emile Tavernier s’incruster chez Fadinard. Elle jure de ne pas quitter les lieux avant de disposer d’une coiffure absolument identique, seul moyen pour elle d’éviter un drame conjugal, car son mari est violent et jaloux !…
Mais où trouver pareil objet ?… Que de péripéties en vues pour Fadinard avant que le problème se résolve et qu’il puisse enfin convoler !
Pour ne pas éveiller des soupçons chez son futur beau-père qui arrive avec toute la Noce, il les entraîne dans sa course folle…
..Qui le mène chez une modiste - qu’il reconnaît comme étant une de ses anciennes maîtresses - laquelle l’envoie chez une baronne, qui l’envoie… chez le mari de la dame volage !
Une suite de quiproquos lui fait achever sa course devant chez lui, où la police finit par embarquer tout le monde pour tapage nocturne… et ce n’est pas fini !...

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La note d’intention du metteur en scène
Quand il s’agit de proposer un choix de pièce pour éclaircir d’un grand éclat de rire les millions d’écrans, avides de distraction, qui s’allument tous à la même heure, au moment des fêtes de fin d’année,  il nous faut tout naturellement porter notre regard sur un auteur de comédies.  Ils sont pléthore et le choix est ardu.

Mais il en est qui réunissent, depuis des générations, l’approbation de tous, à tel point qu’ils en sont devenus incontournables, et donc classiques. Ils ont acquis leurs lettres de noblesse à la force de leur plume et n’ont pas à rougir, bien au contraire, de leur statut d’amuseur public. Ils sont devenus par là, les dignes descendants de Molière, et nous amènent à porter encore aujourd’hui, en nous amusant, un regard aigu et plein de sagesse sur les travers de notre humanité.

Labiche est de ceux là, il est même le précurseur d’une longue lignée. Celui  qui ouvre la voie du grand théâtre de boulevard. Là où action et absurde se mêlent à la bêtise des personnages pour nous montrer notre réalité. Et ne croyons pas que la satire de cette  bourgeoisie du second empire qu’on retrouve dans ses pièces soit si éloignée de la nôtre. Nous y retrouvons les mêmes ingrédients faits d’argent, de vanité et de sottise.  De plus, il a cet avantage sur ses confrères, d’avoir écrit des Vaudevilles et donc de mêler des couplets aux différentes actions, comme autant de brèves pastilles colorées qui pigmentent le tableau. Il me semblait donc être l’auteur idéal pour le plaisir et la bonne humeur de telles soirées.

Dans la quantité conséquente de ses œuvres théâtrales, notre choix s’est arrêté sur «Un chapeau de paille d’Italie». C’est un de ses plus grands succès qui fut même adapté pour le cinéma. Le 7ème art, en effet ne pouvait passer à côté d’un tel scénario qui, pendant toute une journée et une nuit embarque Fadinard sur le point de se marier et toute sa noce campagnarde dans une cavalcade effrénée à travers cinq décors de la capitale, dans le but impérieux de retrouver «un chapeau de paille d’Italie» bouloté par son cheval dans un bois et qui appartenait à une femme mariée surprise en galante compagnie.

Le rythme endiablé donné aux situations par la quête de ce nouveau graal, les quiproquos rocambolesques, la confrontation des bourgeois de campagne avec ceux de la ville, tout cela agrémenté de chansons très courtes, sont autant d’ingrédients qui devraient permettre une soirée réussie. D’autant qu’ ayant choisi de placer l’action dans les années trente pour donner à Jean-François Varlet la possibilité de composer des airs les plus variés possible entre le jazz et le tango, nous verrons les trente acteurs-animateurs interpréter ce spectacle dans un décor de Stéphanie Jarre qui nous composera un décor, comme à l’époque, tout en toile peinte, plein de charme et de poésie. Et que le talent de Jean-Daniel Vuillermoz donnera aux costumes une élégance digne des films de Renoir. A cela s’ajouteront les lumières de Jean Philippe Bourdon et la réalisation de François Goetghebeur préparée très en amont lors des nombreuses répétitions.

J’espère que la recette sera magique et qu’elle fera passer un excellent moment aux spectateurs, comme ce fut le cas pour les 4 Millions d’entre eux qui suivirent la diffusion de «L’hôtel du libre échange» de Feydeau, avec la même équipe, lors des fêtes de Noël 2015.

Raymond Acquaviva
 

La note d’intention du réalisateur
«La rencontre, il y a déjà plus d’un an, avec le metteur en scène, les producteurs pour la création de «L’hôtel du libre échange» de Feydeau, leur volonté d’imaginer un nouveau spectacle accompagnés par France 2, m’ont donné l’envie d’être de l’aventure dès le premier jour.

L’exigence d’un tel projet n'a pu se faire sans une collaboration intime de l’équipe de réalisation, de mise en scène et de production. La gageure d’un tel événement étant à la fois une pièce de théâtre et un programme de télévision, nous les avons pensé ensemble.

Etre associé à une équipe de talents passionnée par le théâtre (metteur en scène, créateur des costumes, créatrice des décors, directeur artistique...) et par le vaudeville qui fait le choix de la comédie où, plus que dans tout autre genre, tout est affaire de rythme, m'a ravi.

Dans le choix du cadrage, de la longueur des plans, de leur alternance, de leur valeur, tout est question de détails qui se jouent à la seconde près. C’est là, que mon travail avec le metteur en scène s'est imposé dès les premières répétitions.

Quel axe pour quel regard, quel choix de mouvement pour quelle action, quelle valeur de plans… Rentrer dans l’univers de Labiche avec un découpage précis afin de révéler toute la justesse de son rythme et suivre son écriture telle une partition musicale avec ses ruptures, ses crescendos et ses decrescendos.

Un découpage précis fut indispensable pour sentir le rythme effréné dans lequel l’adaptation de Labiche par Raymond Acquaviva nous entraine.

La distribution de cette pièce impressionne par le nombre de comédiens (+ de 30 personnages), et ce travail de découpage exigeant, réalisé en amont avec le metteur en scène, le directeur artistique, la scripte ont été au service de cette distribution au rythme déchaîné.

Créer ensemble une pièce de théâtre dont la captation n’atténuera ni la force ni l’esthétisme passa inévitablement par cette collaboration précise. C’est ainsi que suivant le dispositif des caméras, Raymond Acquaviva a accepté d’intégrer leur placement dans sa mise en scène (11 caméras). Les choix des décors, de la salle, du directeur photo et du créateur lumière qui n'ont fait qu’un, en sont le résultat.

Participer aux très nombreuses répétitions (5 semaines) fut un impératif majeur qui m'a permis d’affiner le dispositif caméra afin que chaque cadreur puisse saisir tous les moments et être présent à chaque rire, surprendre chaque silence, suivre chaque mouvement.

Comprendre la volonté du metteur en scène lors des répétitions, afin de pouvoir anticiper dès la création des emplacements, des ajustements qui n'ont pas fait perdre leurs repères aux comédiens, pour le besoin des caméras.

Enfin, le fait de ne pas être en direct, mais en montage (trois captations), m'a offert la possibilité de rendre au metteur en scène ce qu'il m'a offert plus tôt dans le processus de création : ajuster l’ensemble au plus près de ses intentions.

De cette façon, ce pour quoi nous avons tous travaillé, sera préservé : faire revivre cette pièce de Labiche, un grand classique et laisser seul le rire prendre le pouvoir.»

François Goetghebeur

La note d'intention des producteurs
Après la formidable aventure humaine, professionnelle et artistique du Fil à la patte, de Trois jeunes Filles Nues puis de L’Hôtel du libre échange, nous avons imaginé une nouvelle aventure avec la troupe de France 2, accompagnée de jeunes comédiens de théâtre en proposant un spectacle encore plus surprenant : la pièce mythique d’Eugène Labiche, Un Chapeau de Paille d’Italie !

Les situations sont souvent ubuesques, surréalistes et l’atmosphère qui s’en dégage traduit bien ce qu’étaient déjà les prémices du burlesque à la française.

Nous avons choisi ce  texte de Labiche savoureux, pour un peu plus de deux heures de spectacle avec plus de 30 rôles, qui nécessite plus de 30 jours de répétitions.

A travers cette pièce adaptée dans les années 30, nous souhaitons faire revivre un petit bijou de notre patrimoine. Raymond Acquaviva qui définitivement n’a peur de rien et surtout pas des projets fous, signe à nouveau une mise en scène inventive et échevelée.

Quant au reste de l’aspect artistique, de grands noms se sont associés au projet. Stéfanie Jarre signe cinq superbes décors avec toute la poésie qui est la sienne.

Jean-Daniel Vuillermoz a laissé sa folie et son extravagance s’exprimer dans la création des costumes.

Autant de références de qualités réunies par Jean-François Varlet qui a assuré la création musicale et la direction vocale et artistique de ce projet exceptionnel. Nous proposons cette pièce de théâtre hors norme (5 actes), en public, au théâtre André Malraux de Rueil Malmaison pendant 3 soirs, les 26, 27 et 28 octobre. Deux soirées seront réalisées pour la télévision par François Goetghebeur et montées pour une diffusion en prime time pour les fêtes de noël.

Olivier Minne & Dominique Ambiel

SOUS LE CHAPEAU
Les coulisses de la pièce à 22h50

Un documentaire de 90' sur la préparation de la pièce UN CHAPEAU DE PAILLE D'ITALIE
Réalisé par François Goetghebeur
Une coproduction Olivier Productions - A Prime Group
Olivier Minne & Dominique Ambiel

Le documentaire «Sous le chapeau, Les coulisses de la pièce», plonge le téléspectateur dans les préparatifs d' «Un chapeau de paille d’Italie» d’Eugène Labiche.

Ce film relate l’histoire de tous ceux qui ont participé pendant plusieurs mois à l’élaboration de ce programme théâtral.

Nous suivons une trentaine d’animateurs et journalistes de France 2, rejoints cette année par 11 jeunes comédiens issus du cours Raymond Acquaviva, metteur en scène de la pièce. Chez eux,en répétitions, et sur scène, nous partageons leurs joies et leurs angoisses, au fur et à mesure des nombreuses étapes menant au jour de la représentation.

Les essais pour la distribution des rôles, la première lecture réunissant tous les acteurs, les enregistrements des chansons, les répétitions où surgit la difficulté d’approcher son personnage et de retenir le texte... Et peu à peu, sous nos yeux, les personnages s’incarnent et les situations prennent vie devant le metteur en scène.

La caméra nous plonge aussi dans le quotidien professionnel des animateurs. Comment par exemple, concilier un «emploi du temps de ministre» avec la rigueur que demande la préparation d’une pièce de théâtre...?

Nous pénétrons aussi dans les ateliers de construction des décors, de confection des costumes, dans les studios de musique…

Les téléspectateurs se rendront compte ainsi du fabuleux travail des gens de théâtre «dits de l’ombre» et de la réalité de ces métiers indispensables.

…Puis nous nous glisserons enfin dans les coulisses, lors des premières filées avant la représentation. Ultimes mises au point, les animateurs prenant leurs dernières marques dans le décor définitif qu’ils découvrent à peine...

…Et déjà voici le grand jour ! Quel que soit le trac, plus question de se dérober. Dans quelques heures, devant les 800 spectateurs du théâtre, les comédiens joueront les 5 actes d'Un chapeau de paille d’Italie.

Les animateurs se donnent du courage mutuellement. La rumeur dans la salle se fait insistante… Viennent les trois coups… Le rideau se lève… À eux de jouer !

Olivier Productions & A Prime Group

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