Communiqué de presse
BON SANG
Depuis plusieurs mois, le thème des menstruations, dont l’évocation suscite encore des réactions étranges de dégoût, s'invite dans les médias et chez les professionnels de la santé : syndrome du choc toxique, taxe tampon, utilisation de la cup, endométriose …
Et pourtant le tabou qui entoure les règles reste tenace...
Une série documentaire disponible sur france.tv/slash
à partir du 9 avril
La série documentaire Bon Sang suit plusieurs femmes, aux origines et aux univers différents. Toutes uniques en leur genre et ayant chacune un rapport particulier aux menstrues, un discours personnel vis-à-vis des règles.
Des femmes qui souffrent de leurs règles à celles qui se battent pour que toutes aient accès à une hygiène décente, des jeunes filles connectées qui suivent leur cycle via des applis 2.0 aux artistes qui peignent avec leur sang menstruel : chacune contribue, par son témoignage, à nous donner un éclairage nouveau et beaucoup plus ouvert sur la thématique des règles.
Toutes les femmes vivent leurs règles différemment. Comment les vivent-elles ? Il est temps d’en parler.
Bon sang, une série documentaire de 10X6mn – Ecrite et réalisée par Camille Boule et Dominique Mesmin – Produite par Maximal Productions, avec la participation de France Télévisions
A propos de la série documentaire par Camille BOULE et Dominique MESMIN
Au travers de dix épisodes de 6 minutes réalisés autour de séquences sans détour et d’interviews intimistes, nous partons à la rencontre de femmes jeunes et moins jeunes en France. Elles nous parlent de leur quotidien, de leur intimité, de problématiques personnelles, sanitaires, sociales. Chacune à sa façon, combat le tabou des règles via un projet personnel, collaboratif, créatif, ou encore une action sociale, afin de rendre toutes les femmes libres de se connaître, de vivre et d'accepter leur corps sans plus jamais devoir se cacher. Et pour qu’enfin, les hommes et les femmes, ne considèrent plus le sang menstruel comme une chose sale, impure, inconfortable, comme une chose à taire, mais comme un avènement naturel dont on peut parler - et que l’on peut vivre - librement.
LES ÉPISODES
Innovations menstruelles : Fanny a créé « Clean Your Cup »... Une initiative qui l'amène, elle et ses ambassadrices, à démarcher et recenser les lieux publics qui disposent de toilettes "cup safe". Ces lieux "cup safe" pourront être trouvés par les femmes via un site qui les géolocalise. Les règles n’échappent pas aux nouvelles technologies : appareils anti douleurs liées à l'endométriose, apps de suivi des règles, mais aussi culottes de règles. Des innovations testées et approuvées par Morgane et Elodie, deux cousines étudiantes et hyper-connectées.
Les règles du sexe : Dégoûtant pour certains, excitant pour d’autres, le sexe pendant les règles fait débat. Dans cet épisode, des Français nous racontent leurs expériences, fantasmes et appréhensions. Le plaisir est-il compatible avec les règles ?
Les règles et la rue : Pour une femmes SDF, il est rare d'avoir les moyens de se procurer des protections périodiques. Membre de l’association "Règles Elémentaires", Laurie se charge de récupérer les serviettes et tampons déposés dans les points de collecte pour les remettre à L’ADSF (Association pour la Santé des Femmes) qui les distribue aux SDF lors de maraudes.
Education aux règles : C’est en observant sa fille Kalista, qu’est venue l’idée du kit « Ma Louloute » à Edita. Il s’agit d’une petite trousse, vendue en pharmacie et sur internet. A l’intérieur, un livret explicatif, des serviettes hygiéniques, des lingettes intimes, un ingénieux calendrier périodique. Informer les jeunes adolescentes de façon décontractée et pédagogique, c’est également l’ambition du « Cyclo Show », animé par des intervenantes passionnées, comme Marie Mordefroid.
Les règles de la douleur : C’est un mal resté longtemps méconnu, voire ignoré. L’endométriose toucherait pourtant 1 femme sur 10 en France. Atteinte d’endométriose profonde et sévère, Lucie, qui vit sa seconde intervention chirurgicale, raconte son soulagement le jour où on lui a diagnostiqué la maladie et qu’elle a réalisé que, non, elle n’était pas folle ou trop douillette.
Les grandes sœurs : Elles s’appellent Klaire, Diane et Cluny. Toutes engagées, elles sont humoriste, youtubeuse ou blogueuse. Sur scène ou par écran interposé, elles combattent les idées reçues, éduquent, échangent, dénoncent le manque d’information sur ce phénomène universel mais trop souvent caché et mal vécu par les plus jeunes.
La femme, cette déesse : Les règles comme objet de célébration de la femme. Lydia enseigne le free flow ou flux menstruel instinctif. Une méthode qui permet, en serrant le périnée, de retenir le sang sans avoir recours à la moindre protection. Claire, quant à elle, organise des cercles de parole entre femmes où l'on ne parle pas de règles mais de « temps de lune ». Dans ces réunions au féminin inspirées des « Moon lodge » de la tradition amérindienne, les femmes se retrouvent, posées sur des coussins de méditation, pour réfléchir sur le féminin dans un climat de sororité bienveillante.
Les règles de l’art : Le sang menstruel est au centre de leur œuvre. Laetitia peint avec son sang depuis plusieurs années. Elle veut combattre les idées reçues de dégoût qui entourent les fluides corporels et créer avec ces matières. Paola, elle, a décidé de performer à travers le sang menstruel. Elle le congèle et en fait couler sur son corps lors de chorégraphies choc et décomplexées.
Les règles vues d’ailleurs : L’Algérie, l’Inde, la Côte d’Ivoire, trois pays et trois cultures différentes… y compris pour les règles. Sofia, Shubra et Rose nous racontent comment sont vécues les règles dans leurs pays d’origine : l’accès à l’eau difficile, la mise à l’écart des jeunes femmes, les protections faites d’écorces d’arbres ou encore l’influence de la religion sur le tabou des règles.
Je ne peux pas travailler : Sonia et Marie-Rose souffrent toutes les deux de règles douloureuses. Elles nous racontent leur quotidien au bureau et l’impact sur leur vie professionnelle : absences, brimades et même licenciement pour Marie-Rose. Une problématique qui soulève la question du congé menstruel, qui a d'ailleurs fait l'objet d’une proposition de loi en Italie.