Paul Duan
« INFRAROUGE » PRÉSENTÉ PAR MARIE DRUCKER

Le rêve de Paul Duan

Mardi 25 septembre à 23H45

Paul Duan est un jeune ingénieur français spécialiste des algorithmes. A 21 ans il renonce à une carrière prometteuse aux Etats-Unis pour fonder une association à but non lucratif. Son rêve : utiliser la technologie pour résoudre des grands problèmes de société.
Revenu en France en 2016, à 23 ans, il s’attaque depuis à la question du chômage de masse.
Ce film est le portrait de ce jeune « idéaliste 2.0 », de ses motivations profondes, et des gens qui l’accompagnent. Il raconte la difficile naissance de leur application d’aide aux demandeurs d’emplois, et fait au final découvrir une nouvelle forme d’engagement.

 

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RÉSUMÉ DU FILM :

A 21 ans, Paul Duan, gagnait très bien sa vie dans une start up à San Francisco. Mais ce jeune ingénieur français brillant, né à Trappes, fils de parents immigrés chinois, et pur produit de la méritocratie républicaine, avait un rêve : utiliser les algorithmes et la science des données, non pas pour gagner toujours plus d’argent, mais dans un but citoyen, pour s’attaquer aux véritables problèmes de société. Il a donc tout quitté pour monter une association à but non lucratif et commencer à travailler avec les hôpitaux de San Francisco ou avec des organismes de micro-crédit.

Très vite, en Californie comme en France, son discours étonnant a été remarqué par les journalistes et les politiques. Porté par un engouement soudain, Paul est alors revenu en France début 2016, et a signé un partenariat avec Pôle Emploi. Depuis, il développe une application gratuite qui veut aider les demandeurs d’emploi en centralisant le plus possible de données pouvant les aider.

Sur une période de 2 ans, le film raconte la genèse de ce pari fou et la naissance de cette application : le buzz médiatique initial, le départ de San Francisco, la constitution d’une équipe de jeunes ingénieurs idéalistes, les premiers mois à travailler sur le projet, tant à partir des données collectées qu’au contact des conseillers Pôle Emploi ou des demandeurs d’emploi, les moments inspirés autant que ceux de doute, la sortie de l’application, les ajustements qui ont suivi, les premières critiques…

Derrière les clichés et les a prioris, le film montre les coulisses de cette aventure humaine exaltante mais complexe, qui veut redéfinir la citoyenneté et faire des nouvelles technologies un outil de démocratisation et d’émancipation. Il cherche également à comprendre, tant dans l’histoire personnelle compliquée de Paul que dans la soif d’engagement de ses jeunes camarades, les ressorts intimes de cette « philanthropie 2.0 ».

 

 

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NOTE D'INTENTION DU RÉALISATEUR :

Ce film n’est pas un film « techno », c’est une aventure humaine et une quête citoyenne.
Jean-Thomas Ceccaldi n’a aucune culture « geek ». Habitué aux documentaires « sociaux », il aime dans ses films peindre le combat d’anonymes qui s’engagent pour le bien commun. C’est donc cette dimension de la démarche de Paul qui l’a intéressé, plus que la prouesse technique ou les effets d’annonce : A l’heure où la technologie et le « Big Data » peuvent effrayer car ils sont le plus souvent mis au service du seul profit, l’action de quelques idéalistes se battant pour une utilisation non lucrative mais sociale des algorithmes a excité sa curiosité.
En suivant depuis le tout début les différentes étapes d’un projet aussi ambitieux, Jean-Thomas voulait donc comprendre comment concrètement on imagine des solutions numériques à des problématiques sociales, mais également peindre un portrait générationnel et citoyen de Paul et de ses amis, en interrogeant les raisons de leur engagement. Les réponses à ces deux interrogations passent par une narration au plus près de l’humain et du ressenti : plutôt que des écrans et des lignes de codes, Jean-Thomas s’est donc appliqué à filmer des visages, en gros plans, des discussions animées, tant avec des conseillers Pôle Emploi qu’avec des chômeurs, des silences, des moments de doute et de solitude, tout ce qui raconte l’incroyable complexité du projet… mais il s’est également immergé dans l’intimité des protagonistes, et notamment de celle de Paul, jeune homme complexe, à la fois inspiré et inspirant mais aussi rempli de doutes, fédérateur et solitaire, et qui puise dans une histoire familiale pas toujours simple les sources d’une quête de sens. La longue durée du tournage a ainsi permis d’aller au-delà des postures et des discours, en permettant de montrer autant les instants d’euphorie que les remises en question.
Les proclamations initiales de Paul déclarant vouloir faire baisser le chômage ont été trop caricaturées, de manière trop « magique » par ceux qui soutenaient un « petit génie », de façon trop critique par ceux qui remettaient en cause sa sincérité. L’intention du film est d’aller au-delà de cet aspect public : Dans cette histoire, ni solution technologique miracle ni condamnation des actions déjà menées sur le front de l’emploi… Juste le portrait d’une bande de pionniers qui tâtonnent en essayant d’inventer un nouveau monde, un monde où l’expertise numérique est mise au service du bien commun. C’est l’incroyable rêve d’un gamin de 23 ans.

 

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BIOGRAPHIE DU RÉALISATEUR : 

Jean-Thomas Ceccaldi a 50 ans, et est journaliste et réalisateur depuis plus de 25 ans.
Après plusieurs années de collaboration aux différents magazines d’actualité, puis un passage par la rédaction en chef d’émissions sur Canal +, Jean-Thomas se consacre depuis plus de 15 ans exclusivement à la réalisation de documentaires qu’il écrit, filme, et réalise.
Il privilégie une approche intimiste des grandes thématiques sociétales Françaises, tout en s’autorisant des pas de côté dans le domaine du sport ou du spectacle. Tous ses films s’inscrivent dans la durée, privilégiant les tournages au long cours, et sont toujours portés par des destins individuels.

Pour Infrarouge, il a ainsi précédemment réalisé « Français d’Origine Contrôlée » (avec Mustapha Kessous) et « Ma vie zéro déchet » (avec Donatien Lemaitre et Dorothée Lachaud).
Auparavant, Jean-Thomas s’était également intéressé à la délinquance des mineurs (« L’Ecole Mobile, des Lascars dans la Brousse », puis « La Juge et les Lascars », tous deux primés par la Fondation pour l’Enfance), au surendettement (« La Vie à Crédit »), à l’immigration (« Fils et Filles de »), à la psychiatrie (« Vies de Fous »). Il est également l’auteur d’une série en 4 épisodes, réalisée tout au long du quinquennat de Nicolas Sarkozy (« Comme Chez Nous »), en immersion dans le quotidien d’une ville moyenne française. Dans d’autres registres, il a également réalisé « Nougaro, c’est fini ou ça commence », un portrait intime de l’artiste, mais aussi la série « Diambars, les Guerriers du Foot Africain », ou encore « Marie-José Pérec, quand j’étais championne », ainsi que deux films de 110’ pour l’émission « Thalassa »

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FICHE TECHNIQUE

 

Un film écrit et réalisé par
Jean-Thomas Ceccaldi

 

Produit par
Mélissa Theuriau

 

Production
416

 

Avec la participation de
France Télévisions

 

Conseiller de programmes France 2
Alexandre Marionneau

 

Directrice de l'unité documentaires et magazines culturels France 2
Catherine Alvaresse

 

 

 

Le documentaire est disponible en visionnage sur https://www.francetvpreview.fr/

 

 

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