LE DOC DU DIMANCHE

Blanc, sans arêtes, avec un goût peu prononcé, le cabillaud est le poisson préféré des Français, et surtout des familles.

C’est la deuxième espèce la plus consommée en France après le saumon. Aujourd’hui, un quart des français en achètent régulièrement. C’est deux fois plus qu’il y a 10 ans. En 2017, nous en avons consommé plus de 35 000 tonnes brut. En majorité frais mais aussi surgelé et séché-salé façon morue. A cela s’ajoute la consommation de cabillaud en restauration collective et le cabillaud destiné à être incorporé aux plats préparés industriels. 

Pour satisfaire cette demande, la pêche du cabillaud, autrefois traditionnelle, s’est industrialisée.

La France en produit à peine 2500 tonnes, mais sa ressource se raréfie. Alors pour pouvoir se régaler, elle importe massivement des pays scandinaves, majoritairement de la Norvège. Mais là-bas aussi, ce poisson est menacé de surexploitation. 

De la mer à l’assiette, quel est le parcours du cabillaud que nous consommons ? Ce poisson est-il si bon pour notre santé ? Et pourra-t-on toujours manger du cabillaud demain ?

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