Car la banane c’est un marché mondial de plus de sept milliards d’euros annuel qui attise les convoitises des investisseurs : des multinationales et grands financiers. Sa rentabilité est devenue telle que la banane s’est transformée en un placement financier à très haut rendement totalement déconnecté de la réalité des plantations où règnent des conditions de travail proches de l’esclavage, et où les pesticides toxiques sont utilisés de manière intensive.
Un marché que se disputent une poignée de multinationales historiques, comme Chiquita et Del Monte, créées il y a plus d’un siècle – mais aussi de nouveaux venus, comme deux milliardaires brésiliens très sulfureux, cités dans plusieurs scandales financiers, et peu regardants sur les conditions de travail.
Nous avons remonté la trace de la banane et plongé dans les coulisses d’une guerre commerciale impitoyable pour le contrôle de ce fruit tropical qui rapporte des milliards.
Une enquête façon thriller sur les nouveaux rois de la banane qui osent tout pour la rendre toujours plus rentable et de moins en moins saine…
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