Il aura fallu le courage d’une fille, Nadia, l’attention d’un gendarme et la ténacité d’un juge pour faire tomber les proxénètes de Grenoble. Un web documentaire retrace cette histoire. Entre BD et polar, une nouvelle forme de narration puissante et interactive : "Nadia(s)", un documentaire interactif transmédia sur l’enquête qui aboutit au procès des « filles » de Grenoble.
En 1980, pour la première fois, des prostituées se portaient parties civiles contre leur souteneur. Le procès des filles de Grenoble est l’aboutissement de l’acharnement du juge d’instruction Paul Weisbuch. Ce documentaire interactif retrace l’histoire de cette enquête dans le « milieu » Italo-Grenoblois de la fin des années 70, encore présent de nos jours.
En complément du film « La guerre des clans » qui retrace l’histoire du grand banditisme dans la région de Grenoble, ce documentaire interactif développe un axe fort de celle-ci, vu du côté de la justice. Il permet à l’utilisateur de suivre l’affaire des "Nadia(s)" liée à la prostitution.
Ainsi les deux oeuvres permettent aux spectateurs de découvrir deux faces d’une même problématique en permettant à chacun de choisir comme porte d’entrée le média qui lui convient le mieux.
Le web documentaire est interactif offrant au lecteur la possibilité de faire des choix. Libre à lui d’aller cliquer ou pas, sur ce qui est proposé : témoignages vidéo, procès-verbaux des auditons etc…
Si l’ambiance est celle d’une BD policière, qu’on ne s’y trompe pas : "La narration n’est pas une fiction, précise Fabien Collini, réalisateur du webdocumentaire, c’est la vie de Nadia."
L'expérience interactive Nadia(s) d'une durée d'une vingtaine de minutes est disponible en cliquant sur l'image ci-dessous :
Le film « La guerre des clans » de Eric Merlen et Frédéric Crotta est à retrouver ici en replay.
Un projet webdocumentaire écrit par Éric Merlen et Frédéric Crotta,
réalisé par Fabien Collini, illustré par Pierre Chatillon.
Co produit par Nomade Productions
et France 3 Auvergne-Rhône-Alpes
Déléguée aux antennes et aux contenus : Aline Mortamet