Deux films : Le choix d'une vie // Apparaître à Paray

Son amour pour Dieu lui vient d’une éducation catholique , dispensée dès son plus jeune âge. Elle est très sportive et à l'âge de 20 ans, éloignée de toute pratique religieuse, elle entame des études pour devenir professeure d’éducation physique et sportive.

Trois ans plus tard, elle quitte tout pour suivre deux années de formation aux côtés d'autres jeunes femmes promises à Dieu, toutes originaires du Vietnam.
 

Fondée en 1696 en Beauce, la congrégation des sœurs de Saint-Paul de Chartres est le plus ancien ordre missionnaire de femmes. A l’origine, quatre sœurs seulement la composent, vouées à l’éducation des enfants, au soin des malades et des pauvres. A partir des années 1970, les vocations catholiques se sont progressivement taries. Aujourd'hui, une centaine d’âmes y résident encore, à quelques rues de la cathédrale.

Pleine de doutes et de certitudes, Marie-Hélène fera le choix de quitter la congrégation. Peut-être y reviendra-t-elle ? Dans le tumulte de son esprit, l’Eglise protectrice l’accueille et la condamne.

Le film Le Choix d’une vie, esquisse les choix et les chemins de Marie-Hélène, en entrant, en demeurant ou en sortant de la vie religieuse. Il interroge la nature intime et profonde de la foi.

Apparaître à Paray

Un film de Jean-Louis André
Une coproduction France 3 Bourgogne Franche-Comté et Armoni prod

A l’occasion des fêtes du Sacré-Cœur qui se déroulent, en temps normal au mois de juin, plusieurs milliers de pèlerins convergent à Paray-le-Monial.

La plupart d’entre eux vient juste chercher une forme d’apaisement et de communion dans cette ville où Jésus serait apparu au XVIe  siècle. 

En plongeant dans la foule des fidèles, on ne tarde pas à s’apercevoir que ce grand rassemblement, prolongé en été par les « sessions » organisées par la Communauté de l’Emmanuel, est porteur d’un sens non seulement religieux mais politique.

Cette dimension identitaire est ambiguë, complexe, multiple, voire contradictoire, mais inséparable de l'histoire même du Sacré-Cœur.

Dans les pas d’un pèlerin modéré, au-delà du phénomène Paray, nous apprenons, durant trois jours pas comme les autres, à connaitre les ressorts d’une« catho-pride » qui sous-tend désormais notre paysage social et culturel.