13H15 LES MAGAZINES DE L'INFORMATION

13h15, le samedi
 

Le village qui ne voulait pas mourir 

Un reportage signé Emmanuelle Msika, Mathieu Mondoulet et Anthony Santoro

En France, une commune sur deux n’a plus aucun commerce, plus de supérette ni de marchand de journaux ou de boulangerie. 

Jaulnay est un village de 270 habitants près de Châtellerault, en Indre et Loire. Depuis 50 ans, ici comme dans toute la région, les commerces ferment les uns après les autres, l’école a fermé ses portes aussi.

Il ne reste plus qu’un garagiste. La maire Maurice Talland, 74 ans, craint que Jaulnay ne se transforme en village dortoir…

Alors il est entré en résistance ; quand le dernier boulanger est parti, fin 2016, Maurice a réuni les villageois et leur a proposé de transformer la boulangerie en dépôt de pain. Une dizaine d’entre eux se relaient aujourd’hui pour faire fonctionner cette boulangerie épicerie. Et ça fonctionne ! Petit à petit, les gens retrouvent le lien social qui existait au temps du café. 

De son côté Joël Grignon, le garagiste, résiste tant bien que mal, en prenant soin de ses fidèles clients.  Les deux hommes font équipe pour que leur cher village ne meure pas. Un pari presque réussi puisqu’ils sont parvenus à faire venir Jennifer, une jeune coiffeuse, qui va ouvrir son premier salon à la place de l’ancien fournil.

13h15, le dimanche
 

Sur les routes du tueur

Un document de Sarah Oultaf, Stéphane Rossi, Frédéric Poussin et Guillaume Salasca
 

En Août 85, le colonel Vaillant est saisi d’une enquête sur la mystérieuse disparition d’un jeune autostoppeur : Patrice Denis.

Sans le savoir, il vient de commencer l’enquête de sa vie. Une affaire que les Français connaîtront bientôt sous le nom des « disparus de Mourmelon »

Le colonel s’aperçoit en effet qu’entre 1980 et 1988, huit jeunes hommes se sont volatilisés sur les routes de Champagne-Ardenne.

Plusieurs d’entre eux effectuaient leur service militaire au camp de Mourmelon mais l’armée ne s’est jamais vraiment inquiétée. Pour la hiérarchie, ces soldats sont tout simplement des déserteurs. 

Il faudra 15 ans pour que l’enquête aboutisse à un procès… jusqu’à l’ultime rebondissement.