13H15 LES MAGAZINES DE L'INFORMATION
13h15, le samedi
Cold Case : le combat contre l'oubli
Un sujet signé Pauline Dordilly, Simon Fichet et Bérangère Lafont
En France, la plupart des homicides sont élucidés rapidement. Mais parfois, malgré les enquêtes, la police ne parvient pas à trouver des pistes solides et à résoudre le crime. Certains deviennent alors ce qu’on appelle des "cold cases".
Le temps avance et les preuves s’effacent… C’est le drame de toutes les familles, celui dont rend compte le magazine 13h15.
Parents, frères et sœurs entament alors un marathon judiciaire pour que le meurtre dont leur proche a été victime ne tombe pas dans l’oubli. Alors, sans relâche, ils tentent de relancer l’enquête.
Les journalistes de 13h15 mettent en lumière l’espoir auquel les familles se raccrochent : que les progrès de la génétique produisent un miracle, qu’un ADN "parle" enfin, ou qu’un témoignage émerge... dix, vingt ou trente ans après les faits.
5 procès pour 1 coupable
Un document de Jean Sébastien Desbordes, Matthieu Martin, Emmanuel Blanchet et Guillaume Salasca
Le 28 septembre 1986, deux jeunes enfants alors âgés de 8 ans, Cyril Beining et Alexandre Bekrich, sont retrouvés assassinés à coups de pierre à Montigny-lès-Metz, en Moselle. Cela fait trente ans que Chantal, la maman du petit Cyril, se bat pour connaître la vérité sur la mort de son fils.
Un crime sauvage, une affaire hors normes. Chaque Français s’en souvient, d’abord à cause de Patrick Dils, incarcéré en 1987, condamné en 1989 et acquitté en 2002, soit quinze ans de prison pour rien. Il a accepté de témoigner et de donner sa vision de l’affaire pour le magazine 13h15.
Malgré ce premier fiasco et trois procès inutiles, Chantal Beining n’a jamais abandonné sa quête de vérité, quitte à se brouiller avec sa famille. Ses démarches ont forcé la justice à pousser ses investigations plus loin. Et c’est alors que surgit le nom de Francis Heaulme… Le tueur en série se trouvait à Montigny-lès-Metz le jour du crime. Son procès s’était ouvert le 24 avril 2017.
Durant trois semaines, nos journalistes ont suivi Chantal à chaque étape. Ils ont rencontré les principaux protagonistes de l’affaire, ainsi que Jean-François Abgrall, l’enquêteur qui a confondu Heaulme, condamné le 17 mai à la réclusion criminelle à perpétuité.
13h15, le dimanche
Charles Pasqua, une histoire française
Une mise en images de Fabien Lasserre, Sophie Broyet et Fanny Martino
François Hollande a été "à la hauteur des circonstances" ces derniers temps. À l'UMP personne ne l’est vraiment, et surtout pas Alain Juppé. Marine Le Pen manque d’"envergure" et le Front national est empreint d’"antisémitisme" et de "fascisme". Quelques mois avant sa mort le 29 juin 2015, à 88 ans, l'ancien ministre de l'Intérieur Charles Pasqua, avait toujours la langue bien pendue.
Résistant dès l'âge de 15 ans, dévoué au général de Gaulle, le locataire de la place Beauvau sous les gouvernements Chirac (1986-1988) et Balladur (1993-1995) entendait "terroriser les terroristes" après les attentats du milieu des années 80. Il a mené des combats toute sa vie.
Cofondateur du Service action civique (SAC), le service d'ordre du mouvement gaulliste engagé dans la lutte contre l'Organisation armée secrète (OAS) pendant la guerre d'Algérie, Charles Pasqua proposait des solutions pour le moins radicales face au terrorisme.
Devant les caméras de 13h15 le dimanche, l'ancien salarié de la société Ricard évoquait de nombreux grands moments de la Ve République auxquels il avait participé, au premier plan… ou dans l'ombre. Charles Pasqua a notamment été l'un des organisateurs de la grande manifestation gaulliste du 30 mai 1968 qui annonçait la vague bleue des législatives du mois de juin suivant.
L'un des derniers gaullistes historiques évoquait la disparition du Général, la défaite de Valéry Giscard d'Estaing, la mort de l'étudiant Malik Oussekine, l’élection de Jacques Chirac, mais aussi sa foi, l’argent, les affaires, sa mauvaise réputation ou Lino Ventura…
S'il évoquait volontiers le passé avec sa faconde proverbiale, Charles Pasqua n'hésitait jamais à parler du présent et même de l'avenir, comme en témoignait cette phrase sur le Premier ministre Manuel Valls : "Il manque encore un peu de maturité, mais il va l’acquérir..."
Des images, des émotions, une écriture sensible aux aventures humaines : «13h15, le samedi...» et «13h15, le dimanche...» proposent des histoires françaises, le feuilleton de la politique, les coulisses de la vie de tous les jours, les sagas familiales et les confidences des grands témoins.
Le magazine de la rédaction de France 2 au ton dynamique et décalé sur l'actualité, l'air du temps et la politique.
#13h15