C’est le chouchou de nos assiettes, il représente 25% de la consommation de viande de bœuf en France. Inscrit dans notre mémoire gustative depuis l’enfance, il a conquis les adultes, grâce à la mode des burgers. Enquête sur une viande plébiscitée mais pas toujours authentique…
Chaque année, nous mangeons 42 steaks hachés en moyenne. Mais que sait-on aujourd’hui de ce produit populaire ?
Des herbages français aux assiettes des gourmands, en passant par les procédés de production artisanaux et industriels, nous nous sommes penchés sur les caractéristiques du steak haché à la Française. Un steak haché qui a bien des secrets à révéler.
Pour les industriels du secteur, c’est un aliment stratégique qui permet de rentabiliser des carcasses plus ou moins qualitatives.
Eclaboussé par des scandales alimentaires, le steak haché suscite la méfiance. Fantasme ou réalité ? Il est pourtant l’un des aliments les plus contrôlés en France. Mais avec des prix qui varient de 5 à 20 euros le kilo, il n’est pas rare de manger autre chose que de la viande de bœuf quand on croit déguster un véritable steak haché.
Protéines végétales, fibres alimentaires, eau et colorants sont de plus en plus fréquemment intégrés à des recettes qui n’ont pas le droit de porter l’appellation steak haché, mais qui jouent sur la dénomination et l’apparence pour se faire passer pour tel. A l’aide de produits novateurs comme la mystérieuse fibre de bambou, dont nous avons suivi les traces jusqu'en Thaïlande, les industriels développent des recettes moins onéreuses, tout en conservant une texture et une apparence proche du produit originel. Une astuce pour limiter les coûts de production, à une époque où les consommateurs sont à l’affût de prix bas.
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