Quand une vingtaine de femmes se réunit pour créer un habitat collectif autogéré en plein coeur de Montreuil, c'est une aventure aussi politique que romanesque
Dans ce HLM hors du commun, pas de cadavre dans la cave ni de flacon d'arsenic, mais une bande de « vieilles » qui, entre voisines, ont parfois dû caresser des envies de meurtre ! Et pourtant, peu importe l'adversité, les disputes, la mort ou la baisse des subventions, la maison des Babayagas fondé par Thérèse Clerc, tient debout depuis maintenant 5 ans.
Il y a règne surtout un élan d’utopie politique, un désir de vivre libres et autonomes jusqu'à la mort et de changer le regard de la société sur les « vieux ». C'est en tout cas ce qu'ont décidé une vingtaine de femmes âgées
de 60 à 85 ans en investissant ce lieu de vie régi par les principes d’autogestion, de solidarité, de féminisme, de laïcité et d'écologie.