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Alors que la question de la fin de vie divise toujours les Français, notre journaliste Marie Guyot a passé une semaine en immersion à la maison Jeanne Garnier, un établissement parisien pionnier dans les soins palliatifs. En février dernier, elle a elle-même accompagné sa mère pendant les 15 derniers jours de sa vie. Elle a souhaité y retourner pour témoigner de la qualité de la prise en charge et de l’humanité des soignants.

Chaque jour, médecins, infirmières, psychologues, kinés… écoutent, apaisent et accompagnent des personnes gravement malades ou qui se savent condamnés.

Ils sont là pour soulager leurs souffrances physiques mais aussi morales, les soigner dans le respect de la dignité, ou simplement adoucir la fin de leur de vie…

Ici, on s’occupe du malade mais aussi de sa famille qui, elle aussi, est en souffrance. Cette maison n’est pas un hôpital mais un lieu de vie. Les équipes travaillent au rythme des patients et de la famille, les enfants et petits enfants peuvent venir quand ils le veulent, sans restriction. Une centaine de bénévoles rendent aussi visite régulièrement aux résidants. Ils sont leur lien avec l’extérieur. Ensemble, ils peuvent échanger plus librement qu’en famille sur leurs angoisses et leurs questionnements à ce moment si particulier de la fin de l’existence.