Depuis le théâtre antique d'Orange, France 3 vous propose une soirée musicale exceptionnelle présentée par Natalie Dessay avec Plácido Domingo.
Merveilleuse soprano et artiste au talent internationalement reconnu, Natalie Dessay sera notre guide et nous proposera tout d’abord de commencer la soirée en prime-time avec un film documentaire inédit, le portrait du grand chanteur Plácido Domingo : légende de l’art lyrique, ténor adulé dans le monde entier, devenu baryton ces dernières années, et metteur-en-scène ! Notre équipe a suivi Plácido Domingo pendant plusieurs mois sur différentes scènes européennes et lors de moments plus intimes. Un film inédit réalisé par Andy Sommer et raconté par André Dussolier, qui nous éclaire sur son formidable parcours, de Madrid à New York, de Mexico à Vienne, et nous permet de rencontrer l’homme, chaleureux et passionné, le père de famille et même l’incorrigible supporter de football qu’est Domingo !
La soirée se poursuit sur France 3 avec l’un des plus grands opéras jamais créés, La Traviata de Verdi filmé sur la scène des Chorégies d'Orange, au théâtre antique, par le réalisateur Andy Sommer qui nous fera revivre la tragique et célèbre histoire de Violetta Valery, la courtisane amoureuse inspirée par l’héroïne d’Alexandre Dumas.
"Plácido Domingo, l'homme aux mille vies" à 20h55
Plácido Domingo est une star universelle dont la notoriété a dépassé depuis bien longtemps les seules frontières du monde de l’opéra. De la troupe d’opérette de ses parents aux sommets de l’art lyrique, le chanteur est parvenu à gagner une popularité internationale, digne de celle d’une pop star…
Mais comment a-t-il pu embrasser une telle carrière ? À quels choix dût-il se résoudre ?
Andy Sommer est parti sur les taces de cet artiste hors norme pour essayer de comprendre ce qui le pousse encore aujourd’hui à plus de 75 ans à se lancer chaque jour un nouveau défi, sans jamais faillir. Que cachent cette boulimie et cette soif de travail ? D’où vient son génie ?
Revenant avec lui dans sa maison natale, le suivant sur plusieurs de ses créations, le réalisateur est allé à la rencontre de ceux qu’il a formés, de ceux qu’il a aidés au début de leurs carrières grâce à ses concours, de ceux avec lesquels il a travaillé, mais aussi de sa famille, de ses amis.
Ce documentaire nous raconte l’histoire incroyable de Plácido Domingo, l’homme aux mille vies, un éternel globe trotter qui un jour fit le choix de ne presque jamais dormir… et qui aime répéter cette devise qui lui est chère : « If I rest, I rust » (si je me repose, je rouille)
Avec la participation de Roberto Alagna (ténor), Julie Fuchs (soprano), Francesco Meli (ténor), Daniel Barenboim (chef d'orchestre), Rolando Villazòn (tenor), Alexander Pereira (directeur de la Scala de Milan), Michele Mariotti (chef d’orchestre), Anna Pirozzi (soprano), Laurent Gerra (imitateur), Paolo Gavazzeni (directeur artistique aux Arènes de Vérone), Raina Kabaivanska (soprano), Renée Fleming (soprano), Sonya Yoncheva (soprano), Alain Lanceron (président de Warner Classics), Olivier Bellamy (journaliste), Teresa Berganza (mezzo-soprano), Andrea Andermann (producteur et metteur en scène), Placido Domingo Jr, Ruben Amon (journaliste et biographe), Joao Matabosch (directeur du Teatro Real de Madrid), Dominique Meyer (directeur de l'opéra national de Vienne) et des fans.
Lien vidéo du dicumentaire "Placido Domingo, l'homme aux mille vies"
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La Traviata de Verdi aux Chorégies d’Orange à 22h20
Dernier des trois opéras constituant la fameuse « trilogie verdienne » (avec Rigoletto et Il Trovatore), La Traviata naquit de la rencontre que fit Verdi lors d’un séjour parisien en 1851-52, avec la pièce de théâtre qu’Alexandre Dumas fils avait tirée de son roman La Dame aux camélias. Le sujet traité le touchait profondément parce qu’il faisait écho, pour lui, à sa vie privée. L’histoire de Marie Duplessis, qu’a contée Dumas, n’était pas sans évoquer celle de sa compagne, la cantatrice Giuseppina Strepponi, qui avait derrière elle un passé agité. Le concubinage qu’entretenait Verdi avec la chanteuse était fort mal accueilli par la bourgeoisie de Bussetto, près de Parme où ils vivaient, qui dénonçait sa conduite scandaleuse. Verdi, quant à lui, vit là l’occasion de dénoncer l’incompréhension et l’hypocrisie de la société qui l’entourait. C’était du reste la raison de ses séjours parisiens où il fuyait avec Giuseppina le conformisme bourgeois et provincial du petit duché italien. Renonçant aux grandes fresques historiques qui caractérisaient sa première période créatrice, de Nabucco à La Battaglia di Legnano, Verdi, profondément déçu par l’échec des révolutions italiennes de 1848-49, se replie sur un drame bourgeois, intimiste, qui exalte l’esprit de sacrifice d’une femme que transcende l’amour. La Traviata (c’est-à-dire « la dévoyée »), de courtisane qu’elle était, devient amoureuse, et cet amour porté à un jeune provincial qui jette sa gourme se révèle rédempteur. Telle est la trame de l’ouvrage qui fut créé à Venise le 6 mars 1853 : ce fut un fiasco retentissant, dû sans doute à des interprètes médiocres ou en méforme. La soprano Salvini-Donatelli, qui chantait le rôle de Violetta, d’une santé éclatante, était assez peu vraisemblable au dernier acte en phtisique agonisante, d’où les rires du public. Une révision du deuxième acte, une distribution de meilleure qualité et une mise en scène plus rigoureuse de Piave, le librettiste et ami de Verdi, assurèrent le triomphe de l’œuvre un an plus tard, toujours à Venise. Cet immense succès ne s’est plus démenti depuis. Il faut en effet des interprètes de haut niveau pour chanter La Traviata, qui est un opéra audacieux à plus d’un titre. D’abord, parce que Verdi traite là un sujet qui s’inscrit directement dans la société de son temps ; le réalisme du sujet est fortement exprimé par les formes musicales mises en œuvre qui s’adaptent parfaitement au drame qui se joue. Violetta se doit d’être sensuelle, mais avec distinction ; d’elle, émanent cette volupté et cet esprit qui font son charme ; il faut là une soprano colorature aux qualités exceptionnelles. Alfredo Germont, ce jeune provincial monté à Paris pour se déniaiser, mufle avec inconscience quoique franchement amoureux, est chanté par un ténor lyrique d’une grande pureté vocale. Germont père, porte-parole de la société bourgeoise qui écrase Violetta, lui-même victime de préjugés dont il prend conscience, est un baryton-Verdi à la voix noble, chaleureuse aussi et grave, qui doit exprimer avec ampleur un beau cantabile.
Philippe Gut
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La Traviata de Verdi sont à vivre également sur culturebox.fr/choregies
Culturebox, la plateforme numérique de France Télévisions dédiée à la culture, offre aux internautes la possibilité de voir en direct puis en replay pendant 6 mois l’intégralité de ces œuvres sur web, web mobile, tablette et TV connectée.
Plácido Domingo, l'homme aux mille vies
Réalisation : Andy Sommer
Raconté par André Dussolier
Morgane Production
La Traviata de Verdi
en léger différé du théâtre antique d'Orange
Production : Cinétévé
Réalisation : Andy Sommer
Opéra en trois actes et un prologue sur un livret de Francesco Maria Piave
d’après le roman d’Alexandre Dumas fils, La Dame aux camélias
Avec Diana Damrau, Francesco Meli et Placido Domingo, l’Orchestre National Bordeaux-Aquitaine et les Chœurs des Opéras d’Angers-Nantes, Avignon et Marseille, sous la direction de Daniele Rustioni.
Mise en scène Louis Désiré
Scénographie et costumes Diego Mendez Casariego
France Télévisions
Directrice de l’Unité musique et spectacle vivant Pascale Dopouridis
Conseillère de programme Hélène Peu du Vallon
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