magazine présenté par Ali Baddou avec Michel Onfray et Anne Nivat

Michel Onfray est l’invité d’Ali Baddou pour ce 9^e numéro de Drôle d’Endroit pour une rencontre.

Le philosophe et écrivain vient de publier un livre politique intitulé « Décoloniser les provinces ». Alors Ali Baddou l’a pris au mot !

Il est allé à la rencontre de Michel Onfray, à Caen, sa ville d’origine. Il y a fait ses études puis il y a enseigné. Caen où il a installé son Université Populaire depuis plus de 15ans.

Notre Drôle d’endroit c’est précisément l’Eglise Saint-Etienne le Vieux. Elle est connue de tous les normands même si personne n’y est jamais entré.

Aujourd’hui désacralisée et interdite au public, Drôle d’Endroit pour une rencontre a eu l’autorisation exceptionnelle de s’y installer.

Cette belle église - aujourd’hui en ruine - a connu la Guerre de Cent Ans, la Révolution Française et les bombardements de la Seconde Guerre Mondiale… De ses stigmates se dégagent mystère et poésie.

Michel Onfray n’y avait jamais pénétré. Alors il évoque son « identité » normande, il nous parle de l’esthétique de la ruine, et nous avoue son goût pour le romantisme….

En ce lieu inédit, c’est aussi Michel Onfray qui se révèle sous un jour inédit.

Puis vient le temps de l'interview posée, au cœur du dispositif imaginé par Philippe Starck.

Ali Baddou interroge Michel Onfray sur son « programme » politique : la centralisation des décisions à Paris, la nécessite de revenir aux cahiers de doléances, « le génie du peuple de province », la notion de chef… Le philosophe nous donne sa lecture de la campagne présidentielle en cours et imagine ce que pourrait – ou devrait ! - être l’avenir de la France.

Enfin, Anne Nivat rejoint Michel Onfray pour une drôle de rencontre. La journaliste, reporter de guerre - récompensée du prestigieux Prix Albert Londres en 2000 – vient de publier « Dans quelle France on vit ». Une enquête d’un an en immersion au près des français « des villes moyennes ». Anne Nivat et Michel Onfray confrontent alors leurs expériences…. Avec une conclusion commune : l’optimisme !

Drôle d'endroit pour une rencontre avec Ali Baddou : une parole libre, généreuse, et incisive.