Temps Fort Semaine 23
Après une saison 3 marquée par le cancer de son héroïne et l’adoption définitive de Natacha Lindinger dans la peau du personnage, la prof libre et déterminée nous revient dans huit nouveaux épisodes sur Martinique La 1ère. Michael Cohen et Nathalie Odzierejko partis, la série accueille de nouveaux personnages portés par des comédiens qui s’intègrent parfaitement bien à la distribution !
Guérie de son cancer et prête à jouir à nouveau de la vie, Sam (Natacha Lindinger) voit son passé lui exploser au visage lorsque Antoine (Thomas Jouannet), son ami d’enfance, revient après trente ans. Xavier Bordat (Fred Testot), à nouveau principal du collège, s’installe en colocation avec Véronique Leroy (Fanny Gilles) et sa fille et apprend avec stupéfaction qu’il a été adopté.
Avec Natacha Lindinger, Fred Testot, Fanny Gilles, Charlotte Gaccio...
Format : 8 × 48 minutes – 2020
Interview de Natacha Lindinger et Fred Testot
« Il y a encore beaucoup à raconter »
Que se passe-t-il dans la vie de vos personnages cette année ?
Natacha Lindinger : Depuis qu’elle a croisé Antoine dans les couloirs du collège où elle enseigne, Sam repense au passé. Si ce dernier est le père de l’une de ses élèves, il est également un ancien ami de lycée avec lequel elle partageait une relation très fusionnelle. Il y a trente ans, leurs chemins se sont séparés à cause d’un drame et, depuis, Sam ne lui a jamais donné de nouvelles. Et c’est à travers des flash-back que les téléspectateurs en apprendront plus sur cette histoire. Au fil des épisodes, Sam va revoir Antoine et tomber amoureuse comme une adolescente. C’est compliqué pour elle, car elle n’a pas l’habitude de vivre cela. Quant à sa relation avec Xavier, elle semble désormais purement amicale. Mais personnellement, j’ai du mal à croire que Sam se considère comme une simple amie. Selon moi, ils n’ont pas la même conception de l’amitié !
Fred Testot : Je pense que leur relation est une sorte d’amitié amoureuse. Xavier n’est pas insensible au charme de Sam, même s’il laisse paraître le contraire. Ils restent très liés car Xavier se retrouve lui aussi confronté à son passé. Cette saison, mon personnage redevient proviseur du collège. Il prend donc la place de Véronique… et son logement de fonction ! Elle devait être mutée mais il n’en est rien. Elle va alors se retrouver sans travail et sans domicile. Xavier lui propose de rester chez lui avec sa fille pour quelques jours et, forcément, ils vont se rapprocher…
Qu’est-ce qui continue à vous plaire dans la série ?
N.L. : Il y a encore beaucoup à raconter. Dans la nouvelle saison, on en apprend plus sur la vie de Sam et son passé.
F.T. : C’est très agréable de jouer un personnage qui évolue constamment. Et, chaque année, je suis ravi de retrouver l’équipe de tournage et les comédiens, aussi bien les habitués que les nouveaux venus.
Justement, comment s’est déroulée votre collaboration avec Armelle Deutsch et Thomas Jouannet ?
N.L. : Avec Armelle, nous n’avons pas de scènes en commun car elle joue le rôle de la mère d’Antoine, l’ami d’enfance de Sam, dans les flash-back. Mais nous nous sommes très bien entendues. D’ailleurs, Luna Lou, l’actrice qui incarne le personnage de Sam à 15 ans, m’a bluffée. Elle a un super tempérament. J’avais déjà travaillé avec Thomas Jouannet, qui campe Antoine dans le présent, dans le film Aurélien, d’Arnaud Sélignac. Il est bosseur, drôle et sympathique. La complicité est venue naturellement !
F.T. : J’adore Armelle, humainement et professionnellement parlant ! Quant à Thomas Jouannet, c’est une super rencontre.
Dans la saison 4, Sam doit se réconcilier avec l’adolescente qu’elle était trente ans auparavant… Quel genre d’adolescents étiez-vous ?
N.L. : Comme beaucoup, j’avais l’impression d’avoir des convictions, et je faisais pas mal de bruit. Cependant, mes parents m’ont dit ne pas avoir souffert de mon adolescence…
F.T. : J’étais le bon copain : cool et agréable à vivre ! C’était une période heureuse. J’avais une bande d’amis avec qui je faisais du vélo et jouais au foot. Et lorsque je rentrais chez moi, je pouvais passer des heures avec eux au téléphone alors que l’on venait de se quitter. À l’époque, nous n’avions pas de portable et je connaissais leurs numéros par cœur !
Quel souvenir gardez-vous de ce tournage ?
N.L. : Je me suis très bien entendue avec Jean-Marc Brondolo, le réalisateur. Il met beaucoup d’énergie dans son travail ! Je me souviens d’une scène où Sam va mal car elle a avoué quelque chose sur son passé. Elle va alors sur le toit du collège pour prendre l’air. Au même moment, les jeunes figurants se sont réunis dans la cour et ont dansé pour fêter la fin du tournage. Tout a été filmé. J’ai beaucoup apprécié ce cadeau.
F.T. : Nous avons travaillé sérieusement, mais toujours en prenant du plaisir ! C’était une ambiance de colonie de vacances. Nous étions tous heureux d’être là, même lorsque nous avons dû tourner une scène sous un chapiteau, au mois de juillet dernier, en pleine canicule. On se serait cru en plein désert, mais on a bien rigolé ! La plupart du temps, les comédiens expérimentent des températures extrêmes… Mais plutôt en hiver !