Didon et Enée

Après le Bourgeois Gentilhomme, Cadmus et Hermione, et Egisto, le Poème Harmonique nous revient à la scène.
L’ensemble, dirigé par Vincent Dumestre, se penche sur la musique anglaise du XVIIe siècle et s’attaque à l’un des plus grands chefs-d’œuvre lyrique : Dido and Aeneas (Didon et Enée).
Cette pièce, qui à l’époque, tenait de la combinaison hybride du théâtre et du masque (divertissement composé de chants, de danses, de musique instrumentale et de machinerie scénique à effets spectaculaires) permit au compositeur britannique de réaliser son idéal dramatique. En effet, si Purcell ne signa qu’un seul opéra dans sa courte carrière – il mourut à 36 ans, laissant derrière lui une production abondante et variée – il composa un bijou d’une extrême concision.

Fuyant Troie, Enée fait escale à Carthage et tombe amoureux de la reine Didon. Leur amour redonne espoir au peuple. Mais Sorcières et Esprit mettent fin à l’idylle, poussant Enée à reprendre son errance. Leur obéissant, le héros abandonne sa bien-aimée qui meurt de chagrin.

Metteurs en scène issus des arts du cirque, Cécile Roussat et Julien Lubek avaient déjà collaboré avec le Poème Harmonique pour Le Carnaval Baroque. Ils mêlent mime, danse et acrobaties à la musique dans une scénographie mouvante et féérique. À noter également, la magnifique prise de rôle de Vivica Genaux dans le rôle de Didon. 
 

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