Toulouse le Mirail, un des plus grands quartiers sensibles de France.
Délinquance, émeutes, religion et terrorisme, il semblerait que de part et d’autre du ghetto, on ne se comprenne pas. L’écart se creuse inexorablement.
C’est une situation potentiellement dangereuse et qui a déjà produit de nombreux épisodes de violence depuis 1982.
Les attentats de 2015 sont venus mettre beaucoup d’huile sur le feu, distillant un doute sur la loyauté des musulmans des quartiers vis à vis de la République Française.
François Chilowicz est de ceux qui croient aux vertus du dialogue et qui combattent les stéréotypes. Il est parti tourner "Quartier Impopulaire" pour rencontrer les habitants du Mirail, comprendre ce qu’ils avaient vraiment sur le cœur et qu’ils ne disaient pas forcément aux médias.
Il ne s’agit pas d’un « film de plus sur les quartiers sensibles », mais d’un documentaire qui propose une parole authentique, installée dans le temps et la confiance. Parfois direct et abrupt, voire déroutant et choquant, cet échange est nécessaire pour nouer les premiers fils d’un dialogue.
Il s’agit d’apprendre à se comprendre pour déjouer la tentation du rejet de l’autre.
Note d’intention de François Chilowicz
Au printemps 2013, je me disais : « Si l’association des mots quartiers populaires, pauvreté et délinquance est assez bien comprise, il s’en diffuse une autre, qui relie quartiers populaires, Islam, arabes, délinquance et terrorisme. Elle est beaucoup plus confuse. Cette confusion ne peut que renforcer le sentiment d’un danger intérieur latent. Le danger d’une association de malfaiteurs. »
C’est devenu le point de départ de mon nouveau projet de film.
Je me suis rendu à Toulouse, où je tourne tous mes documentaires depuis 2002. Ici, le grand quartier sensible s’appelle le Mirail et j’y commence mes repérages. Après avoir fait le tour des acteurs institutionnels, je mesure à quel point les habitants se sentent incompris et je perçois clairement que le conflit social prend une dimension de plus en plus religieuse. Je trouve que c’est un tournant très compliqué pour un pays comme la France, où la laïcité confine parfois au dogme.
Dans quelle mesure le tabou du religieux ne renforce-t-il pas le repli communautaire des quartiers ?
Pour y répondre, il me faut prendre de la distance avec les institutions et m’installer au plus proche de la population du Mirail, et notamment auprès de ceux qui occupent l’espace public, les jeunes. Ma mission consiste à transgresser les frontières du communautarisme, afin de pouvoir parler de tout, avec tout le monde, même si ça heurte mon politiquement correct.
Mais l’approche est délicate. Pour eux, j’ai l’apparence physique d’un flic et quand ils finissent par découvrir que je suis réalisateur, donc une sorte de journaliste, cela n’arrange pas forcément mon cas. D’entrée de jeu, se posent des questions de confiance et ça demande du temps. Je me dis qu’au point où j’en suis, il me faut aussi leur confier que je suis juif, certes non croyant et distant du sionisme…
Bref, pour préparer ce film, j’ai du m’exposer plus que d’habitude. « Si tu veux qu’on te parle de nous, il faut que tu nous parles de toi », m’ont averti les jeunes du quartier, comme pour justifier leur méfiance excessive. Une règle du jeu s’est imposée à nous : la franchise.
Mes questions étaient simples, directes. Plutôt que de fantasmer sur la loyauté des musulmans des cités, autant les rencontrer et en parler avec eux. Directement, sans faux semblant.
Mais pour autant, ce qu’on se disait si franchement, demeurait confidentiel puisque je ne filmais pas. Il y a des mots qu’on dit en repérages, mais qu’on a plus de mal à assumer devant une caméra. Ces mots étaient riches de sens sur la fracture entre le quartier et le reste de la société. Comment les faire venir au tournage ?
Puis, en janvier 2015, il y a eu les attentats contre Charlie Hebdo et l’Hypercacher. Rapidement, il s’est avéré que la ligne qui séparait ceux qui étaient Charlie de ceux qui ne l’étaient pas, se superposait en partie à celle qui délimite les quartiers sensibles.
Dans un premier temps, choqué moi-même, j’ai songé à arrêter ce projet de film. Mais c’était une mauvaise idée de déserter les quartiers en ce moment particulièrement difficile. Donc, j’ai retrouvé mes protagonistes du Mirail. Ils étaient également très choqués. Pas seulement par l’attentat, mais aussi par le regard des médias sur leur religion, par l’image qu’il en ressortait des quartiers… Ils ressentaient une sorte d’injonction à être Charlie, comme si condamner les attentats ne suffisait pas.
Quelque chose venait de changer ici aussi. Les opinions étaient plus nuancées et plus précises. La peur donnait du discernement. Les mots prenaient de plus en plus de sens. Ça a été comme un déclic. Certains protagonistes ont demandé à ce que je revienne avec ma caméra… Au point auquel on était arrivé, il n’y avait plus rien à perdre à crever l’abcès et à parler cash dans ce film - qui finira par prendre le titre de Quartier Impopulaire suggéré par un jeune du Mirail.
Après deux années de repérages, ce documentaire s’est tourné comme il s’est repéré ; très naturellement, il a progressé de rencontres en rencontres, du printemps 2015 jusqu’aux suites des attentats du Bataclan et des terrasses parisiennes.
Je me suis arrêté sur ceux qui voulaient me parler de ce conflit de loyauté dont sont soupçonnés les habitants des quartiers sensibles, continuant de poursuivre mon intuition de départ : à savoir que ce n’est pas forcément simple de construire sa vie quand on réside dans un lieu qui stigmatise l’association des mots quartier populaire, Islam, arabe, délinquance et terrorisme.
Si la religion était toujours très présente dans nos échanges, nos rencontres ont porté sur tous les thèmes de la banlieue : le sentiment d’exclusion et de rejet ; l’emploi, le chômage et la pauvreté ; le shit, le business et la police ; la laïcité, le voile et la position des femmes ; les médias ; internet, les théories d’un complot sioniste mondial et les signes de la fin des temps ; le Daech et le rejet du terrorisme ; etc.
L’épicentre du film se situe au Kad’Burger, une sandwicherie posée au coeur du quartier et que tout le monde fréquente. Un des seuls lieux où l’ont peut se restaurer à moindre frais et voir du monde. Kada, le patron, fût le premier à vouloir crever l’abcès, entrainant une partie de sa clientèle avec lui dans le film…
François Chilowicz
Les intervenants pricipaux
Kada
Né en Algérie, il est arrivé au Mirail à l’âge de 6 mois. C’est un enfant du quartier et sa famille est très respectée. Kada n’a jamais été directement dans la délinquance, mais il a fait un peu de prison pour caillassage de voitures de police. C’était en 1998, quelques semaines après la mort de Pipo, un de ses meilleurs amis, abattu par la police et abandonné à l’agonie pendant plusieurs heures. Il y avait eu de grosses émeutes à Toulouse.
Puis Kada est devenu boxeur, accédant au titre de champion de France de sa catégorie. Mais le mariage imposant ses nécessités, il a dû renoncer à sa carrière sportive pour un emploi plus rémunérateur dans le bâtiment. De sérieux ennuis de dos l’ont obligé à changer de métier 10 ans plus tard. Il s’est dirigé vers la cuisine, mais sa carrière a été interrompue par un infarctus très précoce. Après un temps de convalescence, il s’est lancé dans l’aventure du Kad’Burger, ultime solution pour nourrir sa famille. Il travaille 7 jours sur 7, ouvert de midi à minuit, pour un salaire net qui n’atteint pas forcément le SMIC.
C’est une figure très respectée des jeunes du quartier. L’emplacement de sa sandwicherie lui permet de garder un oeil sur eux et leur évite parfois de faire des bêtises ou qu’une situation ne dégénère. Il sait très bien faire passer des petits conseils discrètement.
Il n’est pas seulement respecté pour sa force, mais aussi et surtout pour sa générosité.
Meriem
Elle habite désormais à Paris, changement de vie qu’elle commençait à organiser en 2015 durant le tournage. Meriem ne passe pas son temps autour du Kad'Burger, ni dans les rues du quartier. D’ailleurs, il y a très peu de filles et de femmes sur les espaces publics du Mirail, hormis celles qui s’occupent de leurs enfants, frères et soeurs en bas âge.
C’est durant ses années de collège que Meriem s’est tissée un vrai réseau d’amitiés et de connaissances parmi les jeunes du quartier, et notamment auprès des jeunes de le rue. Nous avons été mis en relation par un connaissance commune ; une jeune adulte qui échouait à s’insérer, régulièrement rattrapée par sa famille et ses amis qui la ramenaient vers la délinquance. Cette amie commune avait également commencé à témoigner, mais ses frères et ses cousins l’ont menacée de façon très sérieuse, lui imposant de couper tout contact avec le film.
Meriem, elle, n’a ni grand frère, ni père, ni dealer pour la surveiller. Ça lui donne une certaine liberté de parole. Il faut dire aussi qu’elle a une grande force de volonté. Face au déterminisme social qui voulait absolument faire d’elle une secrétaire, elle a passé un BTS de management après son Bac pro, pour pourvoir enfin accéder aux études de psychologie qui lui faisaient tant envie. J’ai très vite senti qu’elle souhaitait participer au film pour essayer de dissiper l’incompréhension entre la France et ses quartiers musulmans. Son parcours scolaire et universitaire lui donnent accès à une réflexion structurée et une parole très bien construite. Et puis, du haut de ses 20 ans, elle a déjà voyagé en Europe et en Inde, ce qui lui donne du recul.
Klams
C’est un vrai jeune de la rue, même si il commence à prendre de l’âge (33 ans). Il a grandi dans un environnement familial particulièrement violent et dissocié. Placé en foyers et en familles d’accueil, il s’en est souvent échappé pour rejoindre ses copains du Mirail. On peut dire qu’il s’est élevé tout seul et dans la rue. Il a connu la délinquance et la prison, mais après 25 ans, il a commencé à se stabiliser pour s’investir totalement dans la musique. Son groupe de rap, les Sarazin, est un le plus réputés de Toulouse. Pour autant, il ne vit pas de sa musique, car la ville de Toulouse ne lui propose qu’un concert tous les 2 ou 3 ans… Les musiciens des quartiers ne sont pas beaucoup soutenus par la mairie de leur ville.
Klams a une très grande proximité avec les jeunes de la rue et avec certains dealers. Il m’en a fait rencontrés beaucoup, qui n’ont pas forcément pu témoigner à la caméra, mais qui m’ont aidé à comprendre leurs points de vue, au cours de discussions assez longues et très franches. En résumé, ça donne : « La France ne nous aime pas, alors nous on fait sans elle pour construire notre vie et gagner de l’argent », « Nous on ne fait que survivre alors que tout le monde veut nous détruire parce qu’on est musulmans… »
En fait, j’ai passé des journées et des nuits entières de discussion avec lui et ses amis, à confronter notre approche de la vie et des religions. C’est surtout par le biais de cette amitié avec Klams que j’ai le mieux éprouvé ce que ressentaient les jeunes du quartier.
Yamann
Il est très difficile d’obtenir le témoignage d’une femme voilée. Généralement, les hommes qui les entourent, ainsi que la bienséance, les en empêchent. Mais Yamann est une militante, habituée à une certaine parole publique. Son mari, moins militant mais plus religieux, soutient les mêmes causes qu’elle : la défense de l’Islam et des droits des musulmans, le refus total d’un quelconque état Juif en Palestine, le boycott des produits israéliens et la condamnation des « lobbys juifs », l’opposition au dictateur Hassad, le soutien de la résistance du peuple syrien et une position légèrement ambiguë sur le Daech.
Son père, ancien hippie converti à l’Islam dans les années 80, lui a montré la voie, puisqu’il est allé combattre en Afghanistan. Quant à son oncle, probable mentor de Merah, c’est le leader d’une importante filière d’émigration vers l’Afghanistan, l’Irak et la Syrie. Certains soupçonnent la famille d’être en lien avec Al Qaïda, mais jamais rien n’a été prouvé. Tout la famille se prétend surveillée par la police et sur écoute, ce qui est fort probable…
Il a fallu un certain temps avant de pouvoir entrer en contact avec Yamann, plutôt prudente avec les médias. J’avais un peu l’impression de faire une enquête pour les services de renseignements généraux…
Finalement, une sorte de sympathie parfois franche, d’autres fois feinte, a fini par s’installer entre nous quelques mois avant le tournage. Je l’ai rencontrée souvent à sa boutique. Régulièrement entourée de femmes différentes. Il semblerait qu’elle ait un certain charisme sur les femmes voilées du quartier, dû à ses actions militantes et caritatives. En témoignant dans le film, elle a surtout cherché à dire que sa religion n’était compatible avec la République, qu’à une seule condition : « ne pas vouloir créer un Islam de France, mais accueillir le vrai Islam en France ». Vaste débat...
Eric
Habitué du Kad’Burger qu’il fréquente tous les jours, Eric travaille partiellement dans la restauration. Dès notre première rencontre, il a souhaité me parler franchement, sans filtre, histoire de mettre les problèmes clairement sur la table… À la différence de beaucoup d’autres jeunes, Eric ne fait pas de business, ce qui lui permet de s’afficher plus librement devant la caméra. Et puis, il n’a pas de famille dans le quartier, donc personne pour lui reprocher d’avoir témoigné.
Originaire d’une cité du nord de la France, il s’est converti à l’Islam peu de temps après le 11 septembre. Son plus jeune frère l’a suivi dans la même démarche. Leurs parents sont d’origine chrétienne, plutôt non-croyants. Eric habite le Mirail depuis une dizaine d’années et, comme beaucoup de convertis, témoigne d’une forme de radicalisme engagé par rapport à l’Islam.
Il aime à dire que c’est la rencontre avec la religion qui l’a sauvé de la déchéance sociale. Sans elle, il aurait sombré dans « la délinquance, la drogue, le sexe et pire encore… » L’Islam est venue donner un cadre et un sens à une vie qui en manquait cruellement.
Après des années d’errance dans le monde musulman, entre les théories complotistes des réseaux sociaux, les mots de la rue et ceux de certaines mosquées plus ou moins clandestines, il fréquente depuis peu un courant salafiste extrêmement puriste, qui s’interdit officiellement toute parole politique et tout acte de guerre. C’est à dire le salafisme quiétiste de base, tel qu’il s’est propagé depuis l’Arabie Saoudite.
Son virage vers ce salafisme non djihâdiste a été sa grande découverte du Ramadan 2015. Ce serait la raison pour laquelle les propos complotistes de sa première interview l’ont choqué et qu’il a voulu un nouvel entretien pour se désengager d’un Islam trop politique, à la façon de Yamann.
Abdel
Abdel est une personne plutôt timide et réservée. Il est très souvent posé l’après-midi autour du Kad’Burger. Avant le tournage, je n’avais que très peu parlé avec lui. Je ne le connaissais pas vraiment et ne pressentais pas que travaillerions ensemble.
Puis un après-midi, alors que j’avais la caméra en main, il s’est tourné vers moi pour parler. S’en est suivi un long récit durant lequel j’ai senti qu’il en avait gros sur le coeur ce jour-là et qu’il fallait vraiment que ça sorte… Ce qui m’a impressionné dans son témoignage c’est que bien souvent, ses réponses précédaient mes questions ; il faisait vraiment l’effort de dire les choses comme il faut, pour être bien compris.
Quelques jours plus tard, il regretté son geste. En s’exposant, il avait l’impression de se mettre en danger vis à vis de sa famille, du quartier ou des autorités. Puis en décembre 2015, craignant de se faire repérer par la police et de subir une des nombreuses perquisitions/gardes à vue consécutives à l’état d’urgence, il m’a redemandé de retirer son témoignage. Il n’a pas été le seul, d’ailleurs. Les perquisitions de novembre et de décembre ont beaucoup choqué le quartier. Il y a eu des dizaines de portes défoncées et autant de gardes à vue de 4 jours qui n’ont débouché sur rien…
Quelque semaines plus tard nous avons vu le film ensemble. Kada était avec nous. Abdel a demandé à ce que son témoignage soit maintenu et depuis, il prend régulièrement des nouvelles, amicalement.
Il a trouvé un emploi d’insertion à la régie de quartier, qui s’occupe du nettoyage des espaces publics et collectifs du Mirail.
Biographie de François Chilowicz
Auteur-réalisateur
François Chilowicz est né en 1965, à Thionville, au cœur du bassin sidérurgique lorrain, où il demeure jusqu’à son baccalauréat. Il débute sa vie professionnelle à 19 ans, en collaborant au montage de plusieurs longs métrages de cinéma et téléfilms. Il crée en 1992 sa propre société (Yenta Productions) qu’il cèdera en 2007, après avoir produit une cinquantaine de documentaires.
Il réalise des films depuis 1983. Pour commencer, il s’est surtout intéressé à la vie rurale et au monde du travail. L’EAU DOUCE AMÈRE, 1987 ; LA VIE SALTIMBANQUE, 1992 ; DEMAIN LA GRÈVE, 1995 et CHRONIQUE DE LA FORÊT DES VOSGES, 1995 sont ses principales réalisations, durant cette période où il réside partiellement au cœur de la forêt des Vosges. CHRONIQUE DE LA FORÊT DES VOSGES a été primé dans de nombreux festivals et diffusés par plusieurs chaines françaises et étrangères.
Entre 1998 et 2001, il collabore avec la Compagnie des Taxibrousse pour réaliser, concevoir ou écrire des documentaires sur la préhistoire, l’anthropologie et l’archéologie. Durant la même période, il voyage souvent en Europe de l’Est, menant une enquête personnelle sur les rapports entre Juifs et Chrétiens. Deux documentaires (VOISINS, 2002 co-réalisé avec Anne Bettenfeld et LES DESSOUS D’UNE PAROISSE, 1999) sont réalisés sur la question.
En 2001, il s’embarque clandestinement à bord d’un cargo et réalise LES HOMMES DU LABICI B (primé dans de nombreux festivals, coproduit par Arte France) qui raconte l’errance d’un équipage maltraité et abandonné par son armateur, puis incarcéré à bord de son navire par les autorités portuaires algériennes.
Ce film marque le début d’une collaboration très privilégiée avec le producteur Dominique Barneaud, grâce à laquelle François Chilowicz va ausculter de près la société française, en réalisant plus de 200 longues interviews par an au sein des classes moyennes pour les repérages de films qui, pour la plupart, ont été réalisés. Il y a notamment pour Arte, un feuilleton documentaire de 10 fois 26’ intitulé LES INFIRMIÈRES, 2003 ainsi qu’un documentaire sur les navigants, UNE VIE DANS LE CIEL, 2006. Et surtout, à partir de 2003, pour France 2, VIOLENCES CONJUGALES EN GUISE D’AMOUR, 2005; PROFESSION FEMME DE MÉNAGE, 2008 et DES HOMMES EN VRAI, 2009.
Entre 2009 et 2013, François Chilowicz s’est intéressé à la problématique judiciaire et au sens de la réponse carcérale, pour réaliser une trilogie documentaire intitulée HORS LA LOI, diffusée sur France 2 en mars 2013, ainsi qu’un documentaire sur un centre d’appel 17, co-réalisé avec Anne Bettenfeld, diffusé sur France 2, début 2016, LE POLICE, NE QUITTEZ PAS.
Entre 2013 et début 2016, il a réalisé QUARTIER IMPOPULAIRE sur le conflit social dans le quartier du Mirail, à Toulouse.
FICHE TECHNIQUE
Un film inédit écrit et réalisé par François Chilowicz
Produit par Dominique Barneaud
Une production Bellota Films
Avec la participation de France télévisions
Et le soutien du Fonds Images de la Diversité CGET/CNC, de la Procirep-Angoa et de la Région Midi-Pyrénées
Unité de programmes documentaires et magazines culturels de France 2 : Catherine Alvaresse, Barbara Hurel et Anne Roucan
Le rendez-vous Infrarouge invite les téléspectateurs à réagir et commenter les documentaires en direct sur twitter via le hashtag #infrarouge.
Le documentaire est disponible en visionnage sur le site francetvpreview:
https://www.francetvpreview.fr/