
Communiqué de presse
En 2013 le documentaire « Trente saisons à Pentecôte, chronique du peuple Saa » s'achevait par une promesse de Patrice Franceschi : permettre à certains Saa - qui le demandaient avec force - de venir à leur tour découvrir le pays de ceux à qui ils avaient ouvert le leur. Trois ans après promesse tenue ! Trois d’entre eux vont faire le grand voyage.
Ce film retrace l'épopée de Watas, Melsoul et Bebe partis à la découverte de la France, et racontant leur expérience de retour chez eux.
C'est ce regard inversé, la manière dont "l'autre" nous voit et nous perçoit, la façon dont il le raconte. La façon dont tout se noue entre deux sociétés que tout sépare à priori mais que certains rapports humains peuvent rassembler que France 5 nous donne à partager.
Trois Saa et puis la France - le choc de deux mondes
Sur l’île de Pentecôte, dans l’archipel du Vanuatu, vit cette petite communauté mélanésienne. Encore vêtus de façon traditionnelle, jupe en feuilles de bananiers pour les femmes et étui pénien pour les hommes ,ils sont répartis dans une demi-douzaine de villages.
Watas, Melsoul, Bebe ( le père tribal adoptif de Patrice) vont découvrir tous les aspects de notre pays sur lesquels ils s’interrogent - citadins, provinciaux, humains, culture, régions de France, hauts lieux historiques... Comment vit-on chez nous ? Que mange-t-on et comment ? Quels sont les rapports entre les gens ? Comment voyage-t-on ? Qui décide de quoi ?...
Une équipe est allée les chercher à Pentecôte pour les aider à obtenir les précieux passeports, eux qui n’ont jamais eu de pièces d’état civiles .Tous les préparatifs ont été filmés ,les adieux, leur départ de l’île, le choix de l’ équipement et habillement et enfin leur tout premier vol en avion. Après plus de 30 heures de voyage Patrice Franceschi sera leur guide à travers une France qui va les propulser dans un véritable choc des cultures .
Vient l’heure du retour à Ratap, leur village où tous les habitants se sont rassemblés pour les accueillir. C’est sur un écran d'ordinateur portable installé devant le nakamal, la « maison des hommes » qu’ils vont commenter les images d’une expérience hors du commun et partager la fierté d’avoir pénétré un monde jusqu’ici hors de leur portée.