UNE MAISON, UN ARTISTE

C’est à l’âge de 74 ans, en 1960, que Léonard Tsuguharu Foujita, peintre franco-japonais, achète une petite maison proche de Paris, dans la vallée de Chevreuse, dans le petit village de Villiers-le-Bâcle. Elle sera sa demeure jusqu’à sa mort. Il installe son atelier au dernier étage de la maison et c’est dans ce lieu qu’il réalisera et concevra ses dernières oeuvres.
C’est en 1913, un an avant que l’Europe ne plonge dans la tourmente, qu’il débarque à Montparnasse, venant tout droit de son Japon natal. Il y croise les écrivains, poètes, peintres, créateurs en tous genres qui y trouvent refuge. Ce quartier de Paris attirant les artistes du monde entier. Travailleur acharné, il dessine sans cesse et notamment dans les cafés. Il s’invente un personnage à l’allure tout à la fois élégante et extravagante. Très vite, il devient l’un des portraitistes le plus recherché de la capitale.
Les années folles battent leur plein et Foujita fait désormais partie du paysage artistique parisien.

Un film de François Chayé
Avec la participation et les témoignages de la scénariste-réalisatrice Danièle Thompson, de Jeanne-Marie Portevin historienne d’art, d’Anne Le Diberder, directrice de la maison-atelier Foujita, de Jean-Pierre Tabuchi, fils de l’ami de Foujita Yasse Tabuchi, de Shûji Takashina, directeur du Ohara Museum of art au Japon et ami de Foujita, de Véronique Sorano, restauratrice des tableaux de Foujita.

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