NOS MAISONS ONT UNE HISTOIRE
STÉPHANE THEBAUT
MONTREUIL-SUR-MER ET AVIGNON

20.50 MONTREUIL-SUR-MER
La maison 76. La demeure et le charmant village de Montreuil-sur-Mer ont fait chavirer le cœur du propriétaire, Tim Matthew, un londonien d’origine. Avec ses parterres de fleurs, ses marais et ses rues pittoresques, Montreuil-sur-Mer est un vrai village carte postale dont la caractéristique tient à une étonnante concentration d’hôtels particuliers construits au XVIIIe siècle par de riches seigneurs. Tim, très curieux, compte sur Stéphane Thebaut pour lui en faire découvrir davantage sur l’histoire de son « home sweet home », qui a sans doute abrité une pharmacie autrefois. Tim a gardé de précieux témoignages du passé : des casiers enserrés dans le mur et divers détails ici et là. À l’aide d’archives et de spécialistes, Tim et Stéphane remontent le temps. Ils s’intéressent à Victor Hugo qui évoque Montreuil-sur-Mer dans Les Misérables, mais aussi aux deux guerres mondiales. Montreuil-sur-Mer  a la particularité d’avoir abrité le QG de l’armée anglaise en 14-18 et celui de l’armée allemande en 39-45. Les officiers allemands ont réquisitionné une partie de la maison pour y habiter comme ont pu le raconter les précédents propriétaires.

21.40 AVIGNON
La maison de Fogasses. La célèbre ville abrite de nombreux joyaux architecturaux tels que le Palais des Papes et le pont d’Avignon, mais également la maison de Fogasses, dont Corinne Guyon est l’heureuse propriétaire. Curieuse de connaître les origines de cette bâtisse du XIIe siècle, elle entreprend avec Stéphane Thebaut, une odyssée depuis l’époque des Papes jusqu’à aujourd’hui. Ils s’intéressent, par exemple, à l’immigration italienne au XVIe siècle, découvrant ainsi que c’est la famille Focassia qui a donné le nom à cet hôtel. Cette famille italienne avait fui les guerres d’Italie pour s’installer à Avignon. En 1501, le seigneur Gabriel Fougasse a acheté la maison puis a reconstruit les deux immeubles qui la composent aujourd’hui. Depuis que la maison appartient à Corinne, le jardin où avait atterri un éclat d’obus lors des bombardements en 1944 accueille des pièces de théâtre dans le cadre du festival off d’Avignon, créé en 1947.