LA VOIX EST LIBRE

Le débat est rouvert après l’annonce par la ville de Grenoble de retirer sa contribution à ce grand projet de ligne ferroviaire.
Cette information vient en effet renforcer le doute ressenti quant à l’urgence, la nécessité et le coût de cette nouvelle ligne. Un doute exprimé clairement par la Cour des Comptes dans son rapport d’août 2012.
Les travaux sur le tunnel de base, long de 57 km et estimé à 8 milliards d’euros, entre Saint-Jean de Maurienne et Suse ont pourtant déjà commencé.
Sous haute sécurité côté italien, (pour prévenir tout risque d’envahissement du chantier par les NO TAV - TGV en français).
Côté français, les travaux d’accès au tunnel n’ont toujours pas démarré. Le tracé de la ligne déclarée d’utilité publique en 2013, part de l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry, pour arriver à Saint-Jean de Maurienne. 140 km de voie nouvelle nécessitant la construction de nombreux ouvrages, viaducs et tunnels pour franchir la Chartreuse, Belledonne et le Glandon.
Coût des travaux : 7.7 milliards d'euros pour les deux premières phases de cette ligne.
Par ailleurs, depuis l’origine du projet, soit plus de 20 ans, le trafic ferroviaire du fret est en baisse.

Alors, en période de rigueur budgétaire, ce projet est-il encore souhaitable d’un point de vue économique, environnemental et réalisable financièrement ? 
Existe-t-il des solutions alternatives ?

Pour répondre à ces questions nous recevrons :

Louis Besson, Président français de la commission intergouvernementale France Italie, l’un des pères du Lyon-Turin, toujours aussi enthousiaste pour ce projet.

Patrick Mignola, Vice-Président Les Républicains du conseil régional, chargé des transports.

Pierre Mériaux adjoint au Maire Europe Ecologie de Grenoble, ancien conseiller régional.

Daniel Ibanez, économiste et porte parole de la coordination des opposants.

Emission en direct sur France 3 Alpes, Facebook et Périscope.

Questions et réactions sur Twitter : #lvel alpes.