SUR LES TOITS DE PARIS, UN JARDIN EXTRAORDINAIRE

LE DOC DU DIMANCHE

Tous les dimanches à 20.50
Les toits de Paris n’ont pas livré tous leurs secrets. Vu du ciel, ce qui surprend le plus, c'est cet océan de gris. Mais ces dernières années, des potagers poussent en toute discrétion, au-dessus des Parisiens. L'agriculture urbaine investit les hauteurs et transforme les toits de la capitale en jardins extraordinaires.

Marie, se lève à l’aube chaque matin pour récolter ses fleurs et ses fraises sur le toit des Galeries Lafayette. Des produits ultra-frais qu’elle livre en métro aux grands chefs parisiens. Émeline, multiplie les projets d’agriculture urbaine pour les salariés de la RATP. Cette année, elle se lance un défi : créer une ferme urbaine sur le toit vierge d’un bâtiment pour offrir aux salariés des paniers de légumes frais. Un pari audacieux que va tenter de relever Louise et son équipe de jardiniers urbains.
Virginie, fille de vignerons, va tenter, pour la première fois en France, de faire pousser de la vigne sur un toit, celui d’un bâtiment de l’hôtel de ville.

A Paris désormais, les grands chefs aussi veulent avoir leur propre parcelle de verdure. Thierry Marx, sur le toit du Mandarin Oriental, a installé une table aromatique. Ses herbes fraîches poussent dans un décor exceptionnel, avec vue imprenable sur la place Vendôme et l'Opéra Garnier. Une façon pour Thierry Marx de se reconnecter à la nature et d'apprendre à ses équipes l'importance de la saisonnalité.
Autre image surprenante, sur les hauteurs de Beaugrenelle, l'école de cuisine Le Cordon Bleu abrite un potager de 900 mètres carrés. Eric Briffard, y monte régulièrement avec ses élèves pour récolter des pommes de terre, des courgettes, et d'autres variétés de légumes oubliées.

Mais à 20, 30 ou 40 mètres au-dessus des voitures, ces produits présentent-ils un risque pour notre santé ? Peut-on manger en toute tranquillité ces fruits et légumes issus des toits parisiens? Contre toute attente, la réponse est oui. Depuis 2012 les chercheurs d'AgroParisTech multiplient les analyses. D'après leurs études, ces produits présentent des taux de pollution en moyenne 5 fois inférieurs aux normes européennes. 

 

Documentaire
Format
52’
Auteur
Morad Aït-Habbouche
Réalisateurs
Morad Aït-Habbouche
Elena Le Runigo
Production
Elle Est Pas Belle la Vie ! 
Avec la participation de 
France Télévisions

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Sabine Lelièvre
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