La déficience visuelle fait partie de ces manques impossibles à combler ou de ces pertes ineffaçables. Comment ne pas se perdre avec ce que l’on perd ?
De la dénégation à la reconstruction… A travers les parcours de Gérard, Jean et Stéphan, nous ferons la lumière sur les étapes, incontournables du travail de deuil. Un cheminement épineux où le psychologue joue un rôle primordial.
Gérard Muller, 68 ans, pharmacien retraité, apprend à l‘âge de 20 ans qu’il est atteint d’une rétinite pigmentaire. Durant de nombreuses années il fera tout pour cacher son handicap à son entourage. Sa nouvelle vie, faite d’exploits et de défis, débutera le jour où il sortira du déni et du mensonge.
Ex-champion du monde de snowboard et champion de motocross, Jean Nerva, 55 ans, apprend en 2010 qu’il est atteint d’un lymphome intraoculaire. En 3 mois, il a perdu un œil et le cancer s’attaque au 2ème. Jean plonge dans une profonde dépression avant de refaire surface progressivement. Se rendre utile aux autres, sera pour Jean comme pour Gérard un moyen important de se reconstruire…
Stéphane, 40 ans, kinésithérapeute, est atteint de la même maladie que Gérard qui revoit en lui le jeune homme qu’il était à son âge et s’efforce de l’aider dans son cheminement.
Devenus amis, les trois hommes se retrouvent pour échanger sur leurs expériences respectives… De la dénégation à la reconstruction, Pierre Griffon, psychologue, détaille les incontournables étapes du travail de deuil, s’appuyant sur le vécu de nos intervenants.
Sensibiliser le public des personnes voyantes à la vie quotidienne des personnes malvoyantes et des aveugles, donner aussi à ces dernières des informations utiles pour une meilleure insertion et leur offrir un espace d'expression : telle est l'ambition d'À vous de voir.