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Offres illimitées : sont-elles toujours une bonne affaire ?

Faut-il craquer pour l'illimité ?

Une enquête de Jessica Bertaux

Il y a un an, la SNCF a créé l’évènement en lançant "TGV Max". Contre 79 euros par mois, l’entreprise publique propose aux jeunes de 16 à 27 ans de prendre le TGV aussi souvent qu’ils le souhaitent !
Aujourd’hui, ces offres illimitées se multiplient dans tous les secteurs : salons de coiffure, restaurants, musique ou cinéma.
A chaque fois, le client souscrit à un abonnement mensuel qui lui donne un accès au service sans limite ou presque.
A y regarder de plus près, ces offres sont bien souvent truffées de conditions et de restrictions, qui les rendent bien moins intéressantes pour leurs clients.
Comment les entreprises définissent-elles les règles de ces offres soi-disant illimitées pour s'assurer qu'elles soient rentables ?
Pour le consommateur, quels sont les pièges à éviter ? 

Que valent les forfaits mobiles à moins de 10 euros ?

Une enquête de Sébastien Trotignon

En 2012, Free avait frappé un grand coup avec son offre illimitée à 19 euros 99.
Les opérateurs historiques, déstabilisés, avaient fini par s’aligner sur ce tarif en créant des marques low cost : RED pour SFR, B&YOU pour Bouygues et Sosh pour Orange.
Mais aujourd’hui, cette guerre des prix va encore plus loin : les opérateurs proposent désormais des forfaits à moins de 10 euros avec des conditions très alléchantes sur les appels et les données.
Comment font-ils pour rentabiliser des forfaits aussi bon marché ?
Sont-ils vraiment intéressants pour le consommateur ?
La couverture réseau est-elle la même pour ces forfaits à prix cassés ?
Sébastien Trotignon a mené l’enquête sur ce marché où certains petits opérateurs proposent même des forfaits gratuits.