Affaire Patrick Henry, faut-il condamner à mort le tueur d’enfant ?

Avec 1.3 million de téléspectateurs en moyenne depuis son arrivée sur France 2, Au bout de l’enquête est désormais la première émission de faits divers récurrente en France. 

Aux côtés de Marie Drucker, Alain Bauer, professeur de criminologie, apporte sur chaque affaire un éclairage technique, psychologique, sociologique ou  historique pour comprendre les procédés mis en œuvre au cours de l’enquête, mais aussi ses enjeux et ses répercussions.

Chaque fait divers raconte non seulement l’évolution des méthodes d’enquête des services de police et de gendarmerie, mais aussi une époque, un milieu, une région, un contexte historique ou social. A travers le récit des crimes et de leur résolution, Au bout de l’enquête écrira chaque samedi une page méconnue de l’histoire de la société française.

Un soin tout particulier est apporté à la qualité du récit et de la mise en images. Le magazine s’appuie en outre sur l’expertise et la rigueur d’une équipe rédactionnelle aguerrie, spécialiste de l’analyse et du décryptage des faits divers.

Une enquête de Nathalie Mazier

C’est une enquête criminelle qui a très largement dépassé le cadre du fait divers pour devenir un enjeu national. Le 30 janvier 1976 à Troyes, un enfant est enlevé à la sortie de l’école. Ce kidnapping tourne mal et provoque une vague de haine dans le pays contre le coupable Patrick Henry. Beaucoup veulent le voir monter sur l’échafaud et l’affaire fait prononcer à Roger Gicquel sur TF1 sa fameuse phrase : « la France a peur… ». Le procès au cours duquel va intervenir l’avocat Robert Badinter sera historique et marquera une étape importante sur le chemin de l’abolition de la peine de mort. Pour autant il n’empêchera pas Patrick Henry de récidiver à sa sortie de prison…

A l’occasion des 40 ans de l’abolition de la peine capitale en France, Au Bout de l’Enquête revient sur cette affaire emblématique.