Début janvier, le premier cas en France de coronavirus est signalé à Bordeaux.
A ce moment, l’actualité du covid 19 en France est d’abord économique. Le virus stoppe les exportations vers la Chine et des entreprises Françaises en nombre sont touchées. Les autorités politiques se veulent rassurantes dans un premier temps puis l’actualité s’emballe : un premier décès lié à ce virus est signalé dans l’Oise ; le président de la République annonce un jeudi soir que les crèches, écoles, collèges, lycées et universités fermeront le lundi qui suit pour une période de 15 jours. Deux jours plus tard, le Premier ministre décide de la fermeture à partir du samedi minuit des bars et des restaurants. La France au même titre que l’Italie et l’Espagne entre dans un mode de vie peu conforme à notre démocratie et à l’appellation peu répandue : le confinement.
La période aura duré deux mois et demi. Des intellectuels, des philosophes ont nourri le débat : pour certains cette pandémie est un juste retour à la mondialisation ; pour d’autres cette période devait permettre à chacun et chacune de se « réinventer ». Des conseils pour éviter les dépressions et autres effets psychologiques ont été prodigués comme le yoga ou les cours de gymnastique en ligne.
Aujourd’hui nous sommes dans « l’après-confinement » et nous reparlons d’effets psychologiques. Comment sortir de cette période intact ? Y-a-t-il des risques à voir se multiplier les dépressions dans les prochaines semaines ? Comment se prémunir ?
Marie-Ange Cristofari et ses invités tenteront de répondre à toutes ces questions :
- Maire-Anne Le Néa, psychologue spécialiste de la famille.
- Olivier Bouba Olga, professeur à l’université de Poitiers et économiste