Aurélien Ducroz, de la poudreuse à l’écume

« J'ai 36 ans et j'ai toujours vécu mes passions », Aurélien Ducroz

La première passion d’Aurélien Ducroz, c’est le ski sous toutes ses formes. Presqu’une évidence pour ce Chamoniard qui a grandi auprès d’une mère monitrice de ski et d’un père guide de haute montagne. Son don précoce pour la glisse et sa ténacité l’amènent vite en haut des podiums : par deux fois, il décroche le titre de champion du monde de freeride et à quatre reprises, il remporte l'xtrême de Verbier.
Ce sportif de haut niveau aurait pu se contenter des émotions fortes de cette discipline qui se pratique sur des pentes vertigineuses, mais sa soif d’inconnu et son goût pour les expériences nouvelles lui font découvrir un nouveau terrain de jeu : la course au large.
En 2006 et 2007, Aurélien devient le parrain du Mini 6.50 d'Adrien Hardy (navigateur qui participe en 2007 à la Mini-Transat). Sa découverte de la mer, et la passion qui en découle, le conduisent à prendre à son tour le départ en 2011 de la Mini-Transat, la seule course sans assistance à bord. Et plus les jours passent, plus il se sent dans son élément. Sa connaissance de la montagne, sa capacité à analyser le terrain et à anticiper lui font gagner un temps précieux dans son apprentissage de la mer. Il enchaîne les tours de France à la voile, les Jacques Vabre, les Fastnet… avec, pour ambition, de courir le Vendée Globe.
Aujourd'hui, il se dit à 50 % skieur et à 50 % skipper. Ce film raconte comment Aurélien Ducroz partage sa vie entre « la latitude neige et la longitude mer » et comment il conjugue sa passion pour ces deux milieux, hostiles, dangereux, puissants et envoûtants.

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