13H15 LES MAGAZINES DE L'INFORMATION

13h15, le samedi 

Les toqués des cloches
Un reportage signé Marion Baillot, James de Caupenne, Guillaume Salasca
 

En Haute-Savoie, sur les bords du lac d’Annecy, la famille Paccard dirige l’une des dernières fonderies de cloches de l’Hexagone. Des « Stradivarius » de la cloche, à la fois artisans, musiciens et industriels, détenteurs de secrets de fabrication jalousement gardés. La désaffection pour les églises en France a conduit la famille Paccard à exporter leur talent : 80% de leur production est vendue à l’étranger. 

Exceptionnellement, la famille Pacard a accepté d'ouvrir les portes de sa fonderie et de lever le voile sur une commande exceptionnelle : six cloches au décor particulièrement soigné pour une abbaye américaine de moines catholiques !

Du petit village de Quintal, près d’Annecy, à la Californie, 13h15 vous emmène en voyage. 

13h15, le dimanche

Affaire Seznec
Un document signé Anne-Sophie Martin, Mathieu Martin et Smain Belhadj / Rediffusion

C’est l'une des plus grandes affaires criminelles du XXème siècle, une histoire qui passionne les Français depuis 1923 : l’affaire Seznec.  Les petits-enfants de Guillaume Seznec, condamné à 20 ans de bagne pour meurtre, ont décidé, un siècle plus tard, de révéler un incroyable secret de famille…

L'histoire a commencé le 25 mai 1923. Ce jour-là, Pierre Quémeneur disparaît. Son ami est accusé de meurtre et condamné l'année suivante au bagne à perpétuité. Il y passera plus de 20 ans, mais il n’avouera jamais et le corps de Pierre Quémeneur reste à ce jour introuvable.

La famille débute alors un long combat pour démontrer l'innocence de Guillaume Seznec et dépose 14 demandes de révision du procès, la dernière en 2006. Au fil du temps, Seznec devient un "innocent injustement condamné au bagne" et l'affaire, le symbole même de l'erreur judiciaire.

Après une longue enquête, les petits-fils de Guillaume, Jean-Yves et Gabriel Seznec ont accepté de révéler le secret de famille qu’ils détiennent depuis si longtemps. Leur père, "Gui" Seznec, leur a avoué avoir vu, à l’époque, la scène de crime. Il leur a révélé la vérité sur l'affaire avant de mourir…