NOUS, LES EUROPÉENS
Allemagne : les pionniers du bien-être animal
lien de visionnage du reportage ICI
(copie de travail)
L’accord de coalition signé par l’Union chrétienne-démocrate (CDU-CSU) et le SPD, en mars 2018, prévoit de faire de l’Allemagne l’un des pays pionniers en matière de bien-être animal. Aujourd'hui, sur le site du ministère, les animaux sont présentés comme des « semblables » et il est précisé qu’ils ne constituent pas des « produits jetables ».
Cet accord prévoit toute une série de mesures en faveur du bien-être animal : investissements pour améliorer les structures des élevages, renoncement aux interventions non-curatives (épointage, etc.), interdiction de l’élimination des poussins mâles, développement d’alternatives à la castration des porcelets, réduction de l’utilisation des antibiotiques, engagement au niveau européen pour une réduction des temps de transport des animaux, etc.
Parmi les mesures envisagées, la mise en place d’un label officiel concernant le bien-être animal fait figure de mesure phare. Il s’agit de labéliser les produits carnés dont les producteurs s’engagent, de façon volontaire, à aller au- delà des prescriptions légales en matière de bien-être animal.
Ces mesures sont nécessaires car, en Allemagne, la question intéresse de plus en plus les consommateurs et les électeurs. Les chiffres publiés par l’Agence fédérale pour l’agriculture et l’alimentation font d'ailleurs état d’une baisse de la consommation de viande en Allemagne, elle est passée sous la barre des 60 kg par an et par personne en 2017. Il s’agit là du niveau le plus bas jamais atteint depuis vingt ans et comparable à la situation rencontrée lors de la crise de la vache folle. En 2017, 8 millions d’animaux d’élevage de moins qu’en 2016 ont été abattus dans le pays.
Mais pour les associations écologistes, ces mesures sont très insuffisantes.
Le reportage :
« Nous les Européens » propose un reportage en Allemagne, avec 3 initiatives uniques au monde en faveur du bien-être animal :
Le cirque Roncalli a décidé de ne plus présenter de numéro avec des animaux vivants. Pour tout de même garder leur magie, il a développé un spectacle avec des hologrammes.
Un homme, Thomas Mayer, dans le Bade-Wurtemberg, a inventé un abattoir mobile pour permettre l’abattage des animaux à la ferme, afin d’éviter des transports stressants et parfois douloureux pour le bétail.
Une entreprise allemande, Seleggt, a mis au point un procédé unique au monde pour déterminer le sexe des embryons des œufs. Jusqu’à aujourd’hui, dans les élevages de poules pondeuses, seules les femelles sont gardées. Les mâles, considérés comme non rentables, sont gazés ou broyés vivants à la naissance. 42 millions de poussins mâles ont été ainsi supprimés en Allemagne l’année dernière. Avec le procédé de Seleggt, les œufs mâles sont écartés avant leur éclosion. Un procédé qui va épargner des millions de vies animales.
Un reportage de Sandrine Feydel, Michel Anglade et Catherine Dubois
L’invitée du magazine
Brigitte Gothière, co-fondatrice de L214
Les instantanés de François Beaudonnet
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