Lundi 15 avril 2019 à 00:30

Fred Gillot, directeur du refuge parvient à gérer ce lieu où se retrouvent des employés, des stagiaires placés par les services de l'aide à l'enfance, des TIG (condamnés à un travail d’intérêt général), des bénévoles de tous âges et de toutes conditions sociales.  Au cœur de ce refuge les animaux, chats, chiens, oiseaux et tout être vivant en manque d'affection.

Ce refuge à l'équilibre financier précaire est soutenu en grande partie par le bénévolat. Comment les salariés et les bénévoles parviennent-ils à garder ce lieu vivant? Qui sont ces personnes qui ont fait de leur relation au vivant une philosophie de vie ? "

Tous sont militants pour les droits des animaux, mais certains comme Marie-Laure, employée à la SPA, s’engagent plus que d’autres.  

L’Animal humain donne la parole à une dame de 90 ans, mère de la réalisatrice. Elle enquête sur le fonctionnement particulier de ce refuge. Son regard nous guide doucement dans le monde de la cause animale où beaucoup de petites actions sont à notre portée pour changer le monde.

A l’origine ce film devait mettre en avant la problématique darwinienne de l’entraide dans la survie des espèces, mais apprenant que sa mère avait la maladie d’Alzheimer, la réalisatrice a décidé d’en faire un personnage de son documentaire, pour essayer de lutter contre cette maladie en la gardant active. Si cela a aidé sa mère, cela ne l’a pas guérie.
« L’animal humain » met en avant les aspects positifs qui nous aident à bien vivre dans un monde complexe, mais aussi bien vivre avec notre environnement et les espèces qui s’y trouvent. Si ça commence avec les chats et chiens, on s’aperçoit que c’est à tout l’ensemble du vivant que ce partage et cette solidarité s’adressent.