Alors que le gouvernement lance une consultation sur la distance entre les zones d'épandage et les habitations, plusieurs communes de Franche-Comté veulent interdire purement et simplement l'usage des pesticides. Comment concilier production agricole et santé publique ?
Le gouvernement a lancé le lundi 9 septembre une consultation nationale sur la distance minimale obligatoire entre les habitations et les zones d'épandages de produits phyto-sanitaires.
L'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) propose sur cette question de fixer la largeur de la zone tampon à 5 mètres pour les cultures basses telles que les céréales et à 10 mètres pour les cultures hautes comme les vignes ou les arbres fruitiers.
Récemment, au moins quatre communes de Franche-Comté, toutes situées dans le département du Doubs, ont pris des arrêtés pour interdire ou limiter l'usage des pesticides en général et du glyphosate en particulier. Il s'agit d'Audincourt, Mandeure, Boussières et Devecey. La préfecture dénonce ces arrêtés et a déposé deux recours en référé au tribunal administratif contre les communes de Boussières et Audincourt.
Comment concilier pratiques agricoles et santé publique ?
Ne demande-t-on pas l'impossible à nos agriculteurs ?
Doit-on tout interdire au nom du principe de précaution ?
On en débattra dans Dimanche en politique.
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