Disputandum consacre son numéro de mai à la difficulté pour chacun de faire ce qu’il veut à l’extérieur tout en se protégeant et en protégeant autrui dans le cadre de l’épidémie COVID 19 bien présente.
Depuis huit jours, nous sommes libres de nos mouvements. Seule la règle des 100KMS nous oblige à présenter une dérogation pour aller au-delà de cette distance. A présent, les promenades en forêt, le sport en plein air dans certaines conditions sont tolérées.
Qui aurait pu présager que vouloir se promener sur une plage poserait un problème de santé publique ? Et pourtant c’est le cas. Le gouvernement avait dans un premier temps annoncé que leur accès serait accordé début juin. Des maires de villes du littoral et des collectifs de citoyens ont protesté contre cette mesure. Finalement, les préfets pourront décider de laisser l’accès à certaines plages et dans certaines conditions.
Au-delà de cette liberté de mouvement symbolique, comment le secteur du tourisme va se maintenir cet été ? Comment les bars et les restaurants pourront travailler pleinement alors que les mesures de distance seront à respecter scrupuleusement ?
Quels sont les sports que nous pourrons pratiquer à l’air libre ?
Cette responsabilité que nous avons tous de se protéger et de protéger les autres est-elle compatible avec notre liberté individuelle ?
Marie-Ange Cristofari et ses invités répondront à toutes ces questions.
- Stéphane Villain, président de Charentes Tourisme
- Christophe Sueur, maire de Saint-Pierre d’Oléron
- Philippe Boutin, vice-président de l’Union régionale des professionnels de santé médecins libéraux (URPS-ML) de Nouvelle-Aquitaine
Présentation : Marie-Ange Cristofari