"Du train où vont les mômes" / "On a voulu voir Alès"

"DU TRAIN OÙ VONT LES MÔMES"

Réalisé par Bernard Magiante

Samuel, Edouard, Clément, Prunelle, Milo, Hannah sont par la force des choses de grands voyageurs. Ils font régulièrement la navette entre leurs parents qui ne vivent plus ensemble. Le temps d'un transit, ils nous racontent leur vie recomposée.

Depuis la séparation de leurs parents, Edouard, Clément, Hannah, Prunelle, Milo et Samuel naviguent entre Paris, Lyon, Montpellier, Lille et Genève pour retrouver, le temps d’un week-end, leur père qui désormais vit loin d’eux.

Paris, Gare de Lyon, 18h00, Samuel, 13 ans, embrasse sa mère et lui glisse quelques mots à l’oreille avant de monter dans le train. A travers la vitre, Edouard, 13 ans et son petit-frère Clément, 8 ans, envoie des baisers à leur maman. La sonnerie du signal imminent retentit, Prunelle, 17 ans, a aussi vite sorti ses cahiers que son frère Milo, 12 ans, son téléphone. Hannah, 13 ans, elle, dessine. Ils partent à Lyon, Genève, Montpellier retrouver leur père le temps du week-end.
Samuel, Edouard et Clément retrouvent la ville où ils sont nés et ont grandi, Prunelle et Milo, la ville d’origine de leur père et leurs grands-parents. Hannah, elle, part en un lieu qu’elle peine à investir.

Tourné dans une unité de temps, celle du voyage et de lieu, le carré du TGV, le film donne la parole aux enfants. Une parole qui frappe par sa candeur, sa pudeur, parfois sa crudité́, et toujours la violence de ses émotions.

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"ON A VOULU VOIR ALÈS"

Il existe en France des villes mal aimées, des lieux qu’on traverse sur la route des vacances, sans jamais s’arrêter. C’est la France périphérique des villes moyennes. Ce sont des lieux de départ, rarement d’arrivée, encore moins de tourisme. Alors on a décidé de les découvrir, justement en touriste, pour un voyage à contre-courant.

On a voulu voir six villes à travers la France. Elles n’ont pas de patrimoine de l’humanité, pas de spécialités locales, pas de clubs en Ligue 1. Mais Vierzon, Maubeuge, Saint-Brieuc, Draguignan, Alès et Alençon étaient toutes une promesse d’aventures à contre-courant.

Dans chaque ville, on est partis à la recherche de lieux insolites et de talents de vie. Partout, on a trouvé des fous de culture, des collectionneurs d’inutile, des entrepreneurs à leur rythme, des inventeurs de nouvelles solidarités. Tous cultivent le bonheur. Tous invitent à un voyage drôle et inspirant.

On connaît Alès pour ses mines de charbon, fermées depuis longtemps. Et c’est à peu près tout. Mais s’arrêter aux portes des Cévennes, c’est découvrir une mine … de talents. A Alès, le cirque est un art de vivre, une épicerie redonne vie à un quartier, un jeune chef court après les étoiles. On cultive de la spiruline en pleine ville, on fabrique des objets culinaires non identifiés. Et si le monde de demain s’inventait précisément là où on l’attend le moins ? On a voulu voir Alès.

Pour revoir les films : bfc.france3.fr