LE DOC DU DIMANCHE

Chic, festif et agréable à déguster, le plateau de fruit de mer est un incontournable des fêtes de fin d’année. Mais sa composition est un art des plus délicats car il ne s’agit pas d’empiler anarchiquement moules et crevettes. Le plateau de fruits de mer consiste en une présentation équilibrée de crustacés cuits et de coquillages cuits ou crus avec au centre l’élément phare le plus luxueux : tourteau, homard ou langouste. La base est également toujours la même : elle est composée d’huîtres et plus particulièrement  la spéciale Gillardeau, un nom de famille devenu une marque.

Mais en fonction des variétés des crustacés, le prix peut considérablement augmenter. Par exemple, un kilo de crevettes sauvages peut ainsi monter jusqu’à̀ 60 ou 70€. De plus, sur les 6 millions de tonnes de crevettes produites dans le monde, 4 millions proviennent de l’élevage. Madagascar, Équateur, Nigéria, Indonésie, elles arrivent de partout mais ont toutes un point commun : elles contiennent des sulfites.

Depuis 2014, un règlement européen rend obligatoire la mention, sur l’étiquetage des produits de la mer, de la zone géographique d’origine. Le marché́ de Rungis, les étals des poissonniers ou les rayons des supermarchés, tous sont obligés d’indiquer la provenance de leurs produits. 
 

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