Municipales : des étiquettes qui dérangent ?

A l’approche des municipales, la circulaire avait suscité la polémique. Aujourd’hui suspendue par le Conseil d’Etat, elle imposait aux préfets de ne plus attribuer de couleur politique aux listes des communes de moins de 9 000 habitants. De nouvelles règles qui pouvaient impliquer que 33 869 communes ne seraient pas prises en compte dans l’attribution d’une couleur politique au niveau national. Soit 96% des communes françaises.

Christophe Castaner a finalement retenu le seuil de 3.500 habitants ou plus, au-delà duquel les préfets attribueront une étiquette politique aux listes candidates aux municipales de mars prochain. Les chefs-lieux d'arrondissement sont également concernés par ce nuançage.

La circulaire initiale avait provoqué un tollé de l'opposition, dénonçant un "tripatouillage électoral" mais des élus de petites communes réclament depuis des années la fin de ces classements qu’ils considèrent comme "arbitraires" de la part des préfets.

Ces étiquettes politiques ont-elles encore un sens dans les petites communes ? Que disent-elles de notre débat démocratique ? Au moment où beaucoup de candidats décident de ne plus afficher le logo de leur parti cette polémique est-elle justifiée ? Le gouvernement manœuvre-t-il en coulisses pour minimiser une possible défaite de La République en marche aux municipales ?

On en débat ce dimanche 9 février à 11h25, en direct, avec nos invités : 

- Jérôme Durain, sénateur (PS) de Saône-et-Loire.

- Sébastien Mirek, référent de LaRem en Côte-d’Or.

- Jean Vigreux, professeur d’histoire à l’Université de Bourgogne Franche-Comté.

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