Le Conseil d’administration de France Télévisions approuve des comptes à l’équilibre et salue la gestion de la crise
Réuni dans un contexte de crise sanitaire, le Conseil d’administration de France Télévisions a salué de façon unanime la réactivité de l’entreprise, tant en termes de protection des salariés, de continuité des antennes que d’adaptation des offres au service de l’information, de l’éducation, de la culture et du divertissement pendant le confinement.
Pour la cinquième année consécutive(1), le Conseil d’administration a approuvé un résultat net bénéficiaire (+26,4 millions d’euros en 2019) et un résultat d’exploitation à l’équilibre (+0,1 million d’euros) pour la quatrième année consécutive dans un contexte de diminution des concours publics de 26 millions d’euros par rapport à 2018.
L’année 2019 a été marquée par des audiences puissantes, une performance commerciale particulière de la régie publicitaire, une transformation numérique du groupe (+18M€ vs. 2018) et le développement de plusieurs projets stratégiques (Culture Prime en année pleine, lancement des nouvelles plateformes Lumni et Okoo).
Dans ce contexte, France Télévisions a présenté un plan de soutien à la filière audiovisuelle, qui prévoit une aide à la trésorerie, notamment par une réduction des délais de paiement à 30 jours d’avril à juin inclus, la possibilité de modifier les échéanciers de paiement, ainsi qu’un soutien à la finalisation des productions à travers une prise en charge partielle des surcoûts générés par la crise.
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Plan de gestion de crise, de continuité et d’adaptation des antennes
Le Conseil d’administration de France Télévisions, réuni le 2 avril 2020, a salué l’action et la réactivité de l’entreprise dans le contexte de crise sanitaire :
- en matière de protection des personnels, avec une généralisation rapide du télétravail et le recentrage sur les activités essentielles à l’exercice des missions et le déploiement rapide des mesures de protection de la santé et de la sécurité des collaborateurs.
- à travers l’adaptation de ses grilles pour renforcer son offre d’information, assurer la continuité éducative avec Lumni et France 4 et étoffer l’offre culturelle à toutes les heures de la journée.
- avec une mobilisation limitée et économe des dispositifs de crise mis en place par le gouvernement.
Comptes 2019
Le Conseil d’administration de France Télévisions, réuni le 2 avril 2020, a approuvé les comptes 2019 du groupe à l’équilibre pour la cinquième année consécutive(1), conformément aux engagements de l’entreprise.
Le résultat d’exploitation 2019 du groupe est positif pour la quatrième année consécutive (+0,1 million d’euros), ce qui traduit la capacité de France Télévisions à poursuivre une gestion rigoureuse et à adapter sa structure de coûts dans un contexte de diminution des concours publics (-26 millions d’euros par rapport à 2018) et d’évolution numérique et technologique du marché de l’audiovisuel.
Le Groupe a maintenu des ambitions éditoriales et stratégiques fortes avec une priorité donnée à l’information et un maintien des investissements dans la création audiovisuelle française à hauteur de 420,6M€ et 60,3M€ dans le cinéma français, représentant ainsi plus de 50% de l’investissement total français. Dans la même période, l’offre régionale et ultramarine a été particulièrement renforcée avec des tranches d’information rallongées sur France 3, le lancement de 6 matinales communes avec France Bleu ainsi que la signature d’un Pacte de Visibilité des Outre-mer en Juillet 2019. Enfin, de nouvelles offres numériques ont vu le jour avec Okoo et Lumni, tout en poursuivant le développement de France TV Slash.
Le chiffre d’affaires consolidé 2019 du groupe s’élève à 3 022,4 millions d’euros, en recul de 2,1 % par rapport à 2018.
- Les concours publics (2 491,3 millions d’euros) sont en baisse de 26 millions d’euros par rapport à 2018 ;
- Les recettes publicitaires totales (392,5 millions d’euros) sont en légère progression, portée par la stratégie commerciale de France Télévisions Publicité et les bonnes performances des offres.
L’année 2019 s’inscrivant dans un contexte de diminution des ressources, le maintien de l’équilibre économique a été obtenu par la poursuite de l’effort de maîtrise des charges dans l’ensemble de ses activités et directions, incluant une nouvelle baisse de ses effectifs, qui ont ainsi diminué d’environ 10% depuis 2012.
L’offre proposée aux téléspectateurs et aux internautes a néanmoins été préservée. Ainsi, le coût des programmes, à 2 102,6 millions d’euros en 2019, représente toujours le poste essentiel des charges opérationnelles de l’entreprise, en ligne avec les priorités stratégiques de France Télévisions.
Le résultat net part du groupe 2019, bénéficiaire pour la cinquième année consécutive (1), s’établit à 26,4 millions d’euros, incluant un résultat exceptionnel de 19 M€ correspondant essentiellement à des plus-values réalisées sur la cession de certains biens immobiliers.
Au 31 décembre 2019, les capitaux propres du groupe s’élèvent à 378,1 millions d’euros, contre 351,6 millions d’euros au 31 décembre 2018.
La trésorerie nette s’élève à 78,5 millions d’euros (contre +36,1 millions d’euros à fin 2018).
Plan de soutien à la filière audiovisuelle
Dans un contexte de crise sanitaire qui frappe l’ensemble de l’activité économique, France Télévisions a enfin présenté à son Conseil d’administration un plan de soutien à la production audiovisuelle reposant sur quatre grands principes :
- La poursuite et la continuité des relations avec les fournisseurs de programmes, tant en matière administrative que concernant les échanges artistiques et éditoriaux.
- Un soutien à la trésorerie des sociétés de production indépendante, avec un raccourcissement des délais de paiement à 30 jours d’avril à juin.
- Un soutien à la finalisation des productions, à travers la prise en charge partielle des surcoûts de production externes justifiés par la suspension des activités
- L’ouverture d’une possibilité de négocier de nouveaux échéanciers ou d’éventuels avenants aux contrats en cours, pour une meilleure visibilité et pour adapter les contrats aux conséquences de la crise.
(1) Avant éléments non récurrents en 2018