L'île de Ré, la plus petite île de Charente-Maritime, à bicyclette à travers la beauté de ses marais. Un territoire plus sauvage, plus secret où les marais s’étendent à perte de vue.
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Résumé
C'est au XIIᵉ siècle que des moines arrivent pour développer la viticulture mais surtout les marais salants. Entre le XVᵉ et le XIXᵉ siècle, le sel, surnommé l’or blanc, a fait la richesse de l'île de Ré. Indispensable à la conservation des aliments, il était exporté jusque dans le nord de l'Europe. Depuis quelques années, de jeunes sauniers ont repris le chemin des marais comme Brice Collonnier qui, en 2010, a décidé de reprendre un marais totalement abandonné depuis plusieurs décennies.
A l’origine, l’île de Ré était constituée de 4 îles : Ré, Ars, Les Portes et Loix. Au fil des siècles, le dépôt naturel d’alluvions argileux a permis de relier ces îlots. Et comme les marais recouvrent plus de 20%, certains ont eu l'idée d'initier des balades en paddle dans ce labyrinthe de canaux.
Dans la baie du Fiers d’Ars, tout au nord de l’île de Ré, se trouve la Réserve naturelle nationale de Lilleau des Niges. Cet espace a pour mission d’entretenir et de protéger ces zones humides afin de préserver une biodiversité d’une richesse insoupçonnée. Un endroit protégé, devenu un véritable sanctuaire pour les oiseaux.
Vus du ciel, les marais sont comme une mosaïque dont les couleurs changent au gré des lumières. Un paysage dont Yann Werdefroy ne se lasse pas et qui ne cesse de l’inspirer. Ce photographe est arrivé sur l’île il y a 15 ans, il n’est finalement jamais reparti.
Présentation : Raphaëlle Brenuchon
Réalisation : Laurent Buchemeyer