"A bout de souffle" suivi de "La rumeur d'Orléans"

Pendant plusieurs semaines, une infirmière du service des urgences d’une clinique proche de Toulouse a filmé son quotidien, celui de ses collègues, des urgentistes, du service de réanimation dans la lutte contre l’épidémie de Coronavirus.

Eloignée de sa famille, car elle vit dans un appartement près de son travail pour protéger ses proches, Vanessa Morales fait part de ses doutes, de ses peines, de ses joies à travers un dispositif sécurité de prise de vue original pour un documentaire : équipée d’une caméra, parfois posée sur son chariot de soin, c’est elle qui filme ce quotidien de crise.

On y voit et on y entend une équipe soudée, qui se soutient mutuellement après les décès de patients, ses moments de solitude et d’angoisse mais aussi de joie et de rigolade pour décompresser, ensemble.

C’est un film atypique, une écriture de l’instant, une captation sans fard des émotions du quotidien. Dans ce journal vidéo, Vanessa se livre à la caméra comme à un confident, un ami, dans une spontanéité et un naturel qui font toute la saveur de ce documentaire.

Vanessa Morales est infirmière DE à la clinique d’Occitanie (Muret - Haute-Garonne). Sportive de haut-niveau, elle est aussi une athlète accomplie qui a accroché de nombreux exploits à son palmarès dont, en 2019, le record d’ascension du Kilimandjaro, plus haut sommet d’Afrique. Un record non-homologué parce qu’elle avait porté secours à son guide tanzanien, mais une belle aventure humaine qui a donné lieu à une série web documentaire sur le site internet de France 3 Occitanie et sur la plateforme vidéo france.tv

Diffusion lundi 4 mai à 23h05 sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté et en replay sur bfc.france3.fr

Egalement diffusé sur France 3 Occitanie et France 3 Paris Ile de France.  

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Suivi de

LA RUMEUR D'ORLÉANS

À Orléans, à la fin du printemps 1969, les habitants sont effrayés. Des jeunes filles ont disparu.

Pire encore, elles ne seraient déjà plus à Orléans mais en Amérique du Sud où un réseau de proxénètes les proposerait aux plus offrants. Dernier détail sur lequel on insiste alors : les boutiques dans lesquelles les jeunes femmes ont disparu appartiennent à des commerçants de confession juive. Malgré l’absence totale de faits avérés, la rumeur explosa littéralement jusqu’à provoquer des incidents en ville. Un antisémitisme que l’on croyait alors disparu, 25 ans après la fin de la Seconde guerre mondiale, se greffe sur cette rumeur.

La rumeur d’Orléans, étudiée à l’époque par des sociologues, est devenue un véritable cas d’école enseigné dans les écoles de journalisme. D’autant plus qu’aujourd’hui, fake news et autres hoax sont malheureusement devenus notre quotidien.
Comme le montrera ce documentaire, la rumeur a changé de forme. Désormais, elle est virale et internationale. Mais comme en 1969, il y a toujours des victimes.

Egalement diffusé sur France 3 Occitanie et France 3 Paris Ile de France.  

Voir ou revoir les documentaires bfc.france3.fr