Cinéma
Fast Life
Aller toujours plus loin, plus vite, pour briller aux yeux des autres, telle est sa devise.
Franklin Ébagé est un athlète franco-camerounais, coureur du 100 mètres. Après avoir décroché une médaille d'argent aux Jeux Olympiques il y a quelques années sur une faute de ses adversaires, sa carrière bat de l'aile. À 34 ans, il n'a pas changé : sa volonté de briller à tout prix l'habite toujours. Cependant, n'ayant plus de sponsors, il ne peut compter que sur le soutien de sa petite-amie Pauline, de son agent Lionel et de son ami Samir...
Avec :
Thomas Ngijol (Franklin Ebagé), Karole Rocher (Pauline),
Julien Boisselier (Lionel), Yazid Ait Hamoudi (Samir),
Olivier Marchal (Jeno), Kaaris (Lui-même).
Un film de Thomas Ngijol
Production : Mandarin Cinéma
Durée : 91 minutes
Année : 2014
Genre : Comédie
Interview de Thomas Ngijol
QU'EST-CE QUE LA FAST LIFE ?
C’est une expression abstraite, un mode de vie qui consiste à vivre toujours plus vite, à briller. Avant, ce mode de vie concernait surtout les rock stars. Mais aujourd’hui, vivre dans le culte de l’apparence ne se limite plus aux célébrités.
RACONTEZ-NOUS LE TOURNAGE DE LA SCÈNE AU STADE DE FRANCE…
Courir devant 40 000 spectateurs pendant le meeting de Paris Saint-Denis, c’est extraordinaire ! Seul le cinéma pouvait m’offrir une telle opportunité. Je me suis d’abord préparé sur la piste d’échauffement avec les athlètes. En entrant dans l’enceinte du stade, le public nous a acclamé. Là, j’ai commencé à flipper. Quand le public s’est tu, juste avant la course, je me suis demandé ce que je foutais là. On n’avait droit qu’à une prise. La scène a été bouclée en 6 minutes. Un pic d’émotions. Pour ne rien laisser au hasard, on avait préparé la séquence au millimètre. L’équipe était dans un état d’esprit commando.
UNE PARTIE DU FILM SE PASSE AU CAMEROUN. QUEL RAPPORT ENTRETENEZ-VOUS AVEC L’AFRIQUE ?
Le Cameroun est mon pays d’origine. Je l’ai découvert à l’âge de 5 ans. J’y vais pour les vacances comme d’autres retournent en Normandie ou en Bretagne. Mais je connais suffisamment le pays pour ne pas le fantasmer. La famille reste le socle. En y allant, Franklin saisit l’occasion de se recentrer. C’est surtout pour lui une piqûre de rappel sur ce qui fonde les vraies valeurs.
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