Focus cette semaine sur l'avenir du parc nucléaire en France, à travers notamment l'exemple de la centrale nucléaire du blayais dont la durée de vie, après 40 ans d'existence, est prolongée.
Pourquoi et comment cette nouvelle mesure est-elle appliquée ?
Alors que la loi de transition énergétique de 2015 prévoit de réduire la part du nucléaire dans la production électrique de 75 à 50% d’ici 2025, l’Autorité de Sûreté Nucléaire s’apprête à autoriser la prolongation de l’exploitation pour les centrales le plus anciennes, c’est-à-dire au-delà des 40 ans pour lesquelles elles ont été conçues.
Après l'accident nucléaire de Fukushima en 2011, des protocoles de sécurité drastiques au niveau mondial ont été appliqués sur les sites nucléaires, imposant des transformations afin d'assurer une meilleure sécurisation. Il en résulte alors une fiabilité plus importante permettant utilisation plus longue dans le temps.
Comment concilier cette loi de 2015 et la non fermeture de sites ? Pour tenir la promesse du mix énergétique, il faudrait, selon la Cour des Comptes, fermer de 17 à 20 réacteurs sur les 58 actuels.
- Combien coûtera le maintien en activité des centrales les plus anciennes ?
- Comment évaluer le degré de sûreté de ces centrales ?
- Existe-il une filière alternative aux réacteurs actuels ?
- Où en est-on du stockage des déchets ?
A Blaye, à titre d'exemple, quatre bâtiments supplémentaires ont été construits pour transformer le diesel en énergie en cas de besoin.
Pour répondre à ces questions, plusieurs invités seront en plateau :
- Jean-Séverin BURESI, directeur de la centrale de Braud-Saint-Louis depuis 2018
- Hermine DURAND, Cheffe de la division de Bordeaux chez Autorité de sûreté nucléaire (ASN)
- Alain RENARD, maire de Saint-Savin, conseiller départemental et président délégué de la CLIN (Commission Locale d’Information Nucléaire) du blayais.
- Patrick MAUPIN, représentant de Green Peace
Présentation : Pascal Cagnato