DIFFUSION
La série documentaire Projet Green Blood sera diffusée en une soirée continue le dimanche 1er mars 2020 à 20.50.
Le replay sera disponible pendant 60 jours sur France.tv
PRÉSENTATION
Ces dix dernières années dans le monde, au moins 13 journalistes ont été assassinés alors qu'ils enquêtaient sur des scandales environnementaux. Des dizaines d'autres ont été emprisonnés, arrêtés ou censurés.
Pour la première fois, 40 journalistes internationaux, issus d’une trentaine de médias, et membres du réseau Forbidden Stories, ont décidé de collaborer pour reprendre les enquêtes laissées inachevées par leurs confrères assassinés, menacés et emprisonnés car ils enquêtaient sur des scandales environnementaux liés au secteur minier.
Pendant six mois, le collectif de reporters a enquêté simultanément dans trois pays, l'Inde, le Guatemala et la Tanzanie, afin de poursuivre ces histoires censurées et révéler les méthodes de cette industrie parmi les plus opaques et les plus polluantes au monde.
Filmée comme un polar, construite comme un récit feuilletonnant, la série documentaire Projet Green Blood plonge au coeur de cette investigation mondiale exclusive qui révèle le prix humain et écologique de l’industrie minière. Enquêtes sur les traces du sable, du nickel et de l'or qui sortent des mines.
Avec cette série documentaire inédite, France Télévisions poursuit son engagement pour la planète et se mobilise pour la cause environnementale.
La rédaction nationale de France Télévisions est partenaire de cette opération et a diffusé les résultats des enquêtes du Projet Green Blood, dans ses JT, ainsi que sur France info (canal 27 et numérique).
TEASER
RÉSUMÉS
EPISODE 1
Les journalistes du Projet Green Blood se rassemblent à Paris pour une réunion confidentielle marquant le début de leur collaboration. Ils rouvrent l'enquête sur la mort de Jagendra Singh, un journaliste indien brûlé vif après avoir révélé les liens entre un ministre et les mafias qui contrôlent le marché du sable en Inde. Au Guatemala, la communauté maya du village d'El Estor dénonce la pollution causée par la plus grande mine de nickel d'Amérique centrale. Tout a commencé lorsqu'une tâche rouge a subitement recouvert le lac aux abords de la mine. Pour enquêter sur cette mystérieuse contamination, les membres du Projet Green Blood vont à la rencontre de Carlos Choc, un journaliste maya poursuivi en justice par les propriétaires de la mine et qui, pour échapper à la prison, vit dans la clandestinité.
EPISODE 2
Un journaliste africain souhaitant rester anonyme rejoint le Projet Green Blood afin d'enquêter sur des dizaines de cas de violences et de meurtres commis par les gardes d'une mine d'or en Tanzanie. Les journalistes locaux qui ont travaillé sur le sujet ont été menacés, censurés et parfois contraints à l'exil. Les reporters du projet confrontent le gouvernement tanzanien à ces crimes et délits, commis dans la mine, qui n'ont jamais fait l'objet de poursuites. Au Guatemala, les journalistes tentent de mesurer la contamination aux abords de la mine de nickel. Les populations locales se plaignent de problèmes respiratoires et de maladies cutanées. En Inde, les journalistes recueillent les récits inédits des témoins de l'attaque contre Jagendra Singh. Quatre ans après la mort du journaliste, l'affaire va connaître un rebondissement.
EPISODE 3
En Tanzanie, les journalistes du Projet Green Blood révèlent les méthodes de la compagnie minière pour réduire au silence des femmes violées par des gardes. Au Guatemala, les populations locales qui manifestent pour dénoncer la contamination environnementale sont réprimées dans le sang. Des exactions qui ont été étouffées jusqu'au plus haut niveau de l'État. En Inde, la journaliste Sandhya Ravishankar est menacée parce qu'elle a révélé un scandale impliquant des industriels très influents. Durant plus de 20 ans, des entreprises ont exporté illégalement des millions de tonnes de minérais de sable indien vers le reste du monde. Les reporters du Projet Green Blood partent sur le terrain, là où leur consoeur Sandhya ne peut plus aller, pour dévoiler les dommages environnementaux, la violence et la corruption qui se cachent derrière ce business mondial.
EPISODE 4
Les journalistes de projet Green Blood découvrent les noms de dizaines d'entreprises internationales qui ont acheté des minerais de sable minés illégalement en Inde. Ils vont interroger leurs dirigeants en Europe et aux Etats-Unis. Au Guatemala, l'enquête se resserre sur un juge à la réputation sulfureuse, qui tente par tous les moyens d'empêcher le journaliste maya Carlos Choc de poursuivre son enquête sur la mine de nickel. À quelques semaines de la publication, le collectif de journalistes a un objectif crucial : identifier les géants de l'électronique qui utilisent l'or de Tanzanie pour fabriquer les composants de leurs téléphones portables et de leurs tablettes. Dans les rédactions c'est une course contre la montre. Jusqu'à la dernière minute, les journalistes retouchent les articles qu'ils vont publier simultanément dans 35 médias à travers le monde.
FICHE TECHNIQUE
Série documentaire 4 x 52'
Auteurs / réalisateurs Jules Giraudat et Arthur Bouvart
Directeur de collection Alexis Marant
Coproduction Forbidden Films et French Kiss Pictures - Avec la participation de France Télévisions.
Année 2020
#Greenblood
FORBIDDEN STORIES
Forbidden Stories est un collectif international de journalistes fondé par Laurent Richard dont la mission est de poursuivre les enquêtes de reporters menacés, emprisonnés ou assassinés. En 2018, Forbidden Stories avait coordonné le Daphne project, après l’assassinat de la journaliste maltaise. Les journalistes d’investigation du "Projet Green Blood" travaillent pour les plus grandes rédactions de leur pays : Le Monde, El Pais, The Guardian, Suddeutsche Zeitung… Certains sont spécialisés dans le “data journalisme”, d’autres dans les techniques d’investigation “open source” ou le travail de terrain dans des zones dangereuses. Le temps d’une enquête d’envergure mondiale pour poursuivre le travail de leurs confrères, ils ont accepté de renoncer à la chasse au scoop pour coopérer. En publiant leurs enquêtes simultanément, ils envoient un signal fort aux ennemis de la presse.
Ils ont tué le messager. Ils ne tueront pas le message.
BIOGRAPHIES
Laurent Richard
Laurent Richard est journaliste, producteur et le fondateur du consortium international Forbidden Stories, un réseau d’investigation collaborative poursuivant le travail de journalistes menacés, emprisonnés ou assassinés dans le monde.
Auteur de nombreux documentaires d’investigation pour France Télévisions, Canal Plus et Arte, Laurent Richard est aussi l’un des cofondateurs de Cash Investigation. En mars 2016, son documentaire « Mon président est en voyage d’affaires » reçoit le prix Scam de l’investigation et sera présélectionné par le jury du prix Albert Londres. En septembre 2016, l’Université du Michigan aux États-Unis lui offre une bourse d’une année au sein du Knight-Wallace Fellowship pour développer et créer la plateforme « Forbidden Stories ». Le 19 octobre 2018, Laurent Richard reçoit à Berlin le « Prix Europa du journaliste européen de l’année ».
Arthur Bouvart
Arthur Bouvart est journaliste d’investigation et réalisateur de documentaires. Il coordonne actuellement le travail des 45 journalistes d’investigation du Projet Daphne. Il a coréalisé, avec Jules Giraudat, le documentaire « Daphne, celle qui en savait trop » produit par l’agence Premières Lignes Télévision et diffusé sur France 2.
Depuis six ans, Arthur travaille régulièrement pour l’agence Premières Lignes Télévision. Il a réalisé des documentaires sur des sujets environnementaux notamment sur des cas de pollutions chimiques aux Pays-Bas, en Inde et aux Etats-Unis diffusés sur Arte et Canal+. Il est co-auteur avec Jean-Pierre Canet du film « Le business de la peur » diffusé dans l’émission Cash Investigation et dans lequel il a hacké le système automatisé des passages aux frontières. Arthur anime également des ateliers dans les écoles autour du métier de journaliste et des théories du complot.
Jules Giraudat
Jules Giraudat est un journaliste d’investigation et réalisateur de documentaires. Il a été rédacteur en chef de Forbidden Stories de 2017 à 2019. Il a coordonné le travail des 45 journalistes du “Projet Daphne”, du projet “Green Blood” et a participé au projet “Frontière mortelle”. Des enquêtes qui l’ont amené à travailler sur le terrain en Colombie, en Tanzanie, en Inde ou encore à Malte.
Il a co-réalisé le documentaire « Daphne, celle qui en savait trop », diffusé sur France 2 et finaliste du prix Albert Londres en 2018. Auparavant, il a travaillé durant 6 ans pour l’agence Premières Lignes Télévision, où il a réalisé plusieurs documentaires sur la vie politique française, le scandale du dieselgate ou les pollutions chimiques en Inde et aux États-Unis diffusés sur France 2, Canal+ et Arte. Il est co-auteur, avec Martin Boudot, du documentaire “Les secrets inavouables de nos téléphones portables” diffusé dans l’émission Cash Investigation et primé aux DIG awards. En 2015, il a co-écrit un livre sur les spin doctors, Jeu d’influences, avec Luc Hermann.
Jules Giraudat est diplômé de Sciences Po Toulouse et de l’ESCP Europe.
Alexis Marant
Alexis Marant a fait ses armes comme journaliste reporter d’images en parcourant le monde pendant dix ans, avant de passer à la réalisation de documentaires. Il a été membre permanent de l'agence CAPA de 2002 à 2018 et a réalisé plus de 25 documentaires pour France Télévisions, ARTE et Canal +.
Ses films ont déjà été nommés et récompensés à de nombreuses reprises. En 2006, il reçoit avec Manon Loizeau le Prix Albert Londres, ainsi que cinq autres récompenses, pour « La malédiction de naître fille » (90', ARTE). En 2011, avec « Planète à vendre », un long-métrage documentaire coproduit lui aussi avec ARTE, il obtient le Prix Spécial du Jury au FIGRA, ainsi qu’une Étoile de la SCAM. Le film sera diffusé dans trente pays.
Ces dernières années, il a réalisé pour France 5 « Le Monde en marche » une série sur la politique internationale (7x90’), les premiers films de la collection documentaire "21 Jours" pour Infrarouge sur France 2 (3x52'), ainsi que « Le Studio de la Terreur », un 90' pour Canal + sur la machine de propagande de l'Etat Islamique, vendu et diffusé dans plus de 100 pays et nommé aux International Emmy Awards.
Ses dernières réalisations avant la série Green Blood sont « Jeunesse à vendre » (70', France 5) et « La Méditerranée va-t-elle passer l'été ? » (90', ARTE), diffusés en 2018 et 2019.