Soirée documentaires

"1968, actes photographiques"

Un documentaire de Auberi Edler

Les événements qui ont marqué l'année 1968 à travers le monde furent les vecteurs de bouleversements majeurs pour notre société. Témoins de ces instants aux conséquences considérables, quelques images ont offert aux photographes des tribunes de prestige : une parution dans Time-Life, Newsweek ou Paris-Match peut alors bouleverser un destin professionnel.

La déflagration de 1968 éclaire les feux du Vietnam, les larmes de Prague, l'agonie du Biafra, le sang de Martin Luther King, les pavés soulevés de Paris, la détermination des athlètes afro-américains à Mexico, et si l'Histoire en est notre héritage, ces images en sont les repères.

"1968 Actes photographiques" revient sur ces clichés intemporels en interrogeant des professionnels de la photographie, des historiens, des sociologues, ou encore les acteurs de l’époque. Ces intervenants tissent les liens historiques entre les photographies qui, en rapportant la guerre, le racisme, la contestation sociale et l'injustice africaine, établissent l'histoire enchevêtrée de notre temps et en sont les garants aussi longtemps qu'on saura les regarder.

"Jean Ferrat, j'ai rencontré un pays"

Un documentaire de Thierry Gerberon
 

Grâce aux témoignages de ses proches, de ses amis et des gens du pays et en s’appuyant sur des archives filmées, ce film dresse un portrait de Jean Ferrat, mettant en lumière la relation qui s’est nouée entre l’artiste et le territoire qu’il s’était choisi.

En 1964, c’est le hasard qui a guidé les pas de Jean Ferrat et de Christine Sèvres, sa femme, au cœur de l’Ardèche Cévenole.
Ils cherchaient une maison de vacances, et ont découvert le petit village d’Antraigues-sur-Volane.

Cette nature ardéchoise proche de l’homme, telle qu’il la définit lui-même, est une révélation pour Ferrat et l'inspire, dès son arrivée, à l’écriture de La Montagne, son plus grand succès.

Mais Antraigues n’aurait pas eu le même attrait à ses yeux, s’il ne s’était pas reconnu dans le caractère des gens du pays.

Une simplicité, une authenticité et peut-être même une certaine rudesse, qui résonnent à l’unisson de son être profond.