Communiqué de presse
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13.15 le Dimanche : Les films noirs de la cinquième République
Dès septembre, 13.15 le dimanche revient avec une nouvelle formule sur France 2 sous la forme d’une collection inédite chaque mois. Tous les dimanches, vous retrouverez un document de 45 minutes sur le thème consacré. Cette collection débutera par les grandes affaires criminelles qui ont secoué la politique française depuis 1958. Elle sera intitulée « Les films noirs de la Vème République » et s’inscrira dans une écriture innovante et créative.
"Les films noirs de la cinquième République"
Ce sont des crimes qui ont fait trembler la Vème République. Leurs noms sont inscrits dans la mémoire de tous les Français…
Erignac, Auriol, Besse, Buffet et Bontemps…
Mais combien d’entre nous sont capables de raconter leurs histoires ? Combien sont capables d’expliquer l’impact que ces affaires criminelles ont eu sur l’histoire de France ?
Dans sa collection de documentaires « Les films noirs de la Vème République », « 13.15 Le Dimanche » raconte le polar de la politique. Un univers complexe qui se cache derrière le masque du faits-divers. Derrière ces crimes de sang, d’incroyables histoires politiques, économiques ou juridiques aux ramifications nationales et internationales…
Nous avons apporté un soin particulier aux reconstitutions, avec l’aide des dessins de Gilles Pascal et retrouvé les principaux témoins de ces affaires.
L'affaire Erignac
Un document de Aude Rouaux
6 février 1998. Une date qui a marqué l'histoire de la Vème République. Pour la première fois depuis la libération, un préfet est assassiné sur le sol français. Claude Erignac a été tué à bout portant alors qu’il se promenait dans les rues d’Ajaccio. Le meurtre devient immédiatement une affaire d’Etat et révèle les liens tendus entre la République et une partie de son territoire, la Corse.
Pression politique, guerre des polices : d’emblée, l’enquête piétine. Il faut attendre le 21 mai 1999, plus d’un an après l’assassinat du préfet, pour que six nationalistes corses soient arrêtés. En garde-à-vue, ils avouent avoir participé au meurtre et désignent Yvan Colonna, le berger de Cargèse, comme étant le tireur. Mais Yvan Colonna est introuvable et disparait pendant quatre ans. Une des cavales les plus médiatisées de France.
Dans son film noir, Aude Rouaux revient sur cette histoire criminelle sans précédent grâce à un témoignage exceptionnel. Pour la première fois, Christophine et Charles-Antoine Erignac, les enfants du préfet - âgés de vingt-quatre et vingt ans au moment du meurtre -, se livrent face à la caméra. Ils parlent de leur père mais aussi des treize ans d'instruction, de la cascade de procès et de l’emballement médiatique à l’ombre desquels ils ont dû se construire.
La tuerie d'Auriol
Un document signé Alexandre Paré
Dans la nuit du 18 au 19 juillet 1981, six personnes d’une même famille, les Massié, sont sauvagement assassinées dans une bastide d’Auriol, près d’Aubagne, dans les Bouches-du-Rhône. C’est le début d’une incroyable histoire, qui va mettre un terme à l’une des plus vieilles organisations de la Vème république.
Jacques Massié, le père, était le chef du Service d’Action Civique de Marseille, une organisation qui avait pour but de soutenir la politique du général De Gaulle et dont l'un des fondateurs était Charles Pasqua. Le SAC avait pour mission première d’assurer le service d’ordre du mouvement gaulliste. Mais au fil des ans, il a dérivé vers le gangstérisme et la barbouzerie.
Que s’est-il passé cette nuit-là à Auriol ? L’enquête révélera les racines violentes du SAC.
Un an plus tard, après la remise d’un rapport d’enquête parlementaire, le président François Mitterrand dissout le SAC mettant un terme à la dérive de la plus importante association para-politique de la Vème République.
L'assassinat de Georges Besse
Un sujet de Maxime Bénéteau et Fabien Lasserre
Le soir du 17 novembre 1986, Georges Besse, le patron de la régie Renault, est assassiné au pied de son domicile à Paris. Le Premier ministre de l'époque, Jacques Chirac, ainsi que d'autres membres du gouvernement se rendent immédiatement sur place : la France vient de perdre l'un de ses plus grands chefs d'entreprise.
Très vite, les soupçons se portent sur Action directe. Ce groupuscule d'extrême gauche emmené par Jean-Marc Rouillan a fini par basculer dans le terrorisme... Quatre de ses membres sont arrêtés quelques mois plus tard, et condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité.
Mais derrière ce tragique fait divers se cache une autre histoire, bien plus complexe. Une affaire d'Etat qui nous ramène au conflit entre la France et l'Iran autour de la question du nucléaire.
L'Affaire Buffet / Bontems
Un document de Hélène Lam Trong, Benjamine Jeunehomme, Luis Marques, Bérengère Laffont et Frédérique Renimel
Buffet et Bontems ont été les derniers condamnés à mort dans la cour de la Santé en plein Paris, en 1972. Il y a quarante-cinq ans, le procès de leur sanglante tentative d’évasion avait tenu en haleine la France entière.
Claude Buffet et Roger Bontems, étaient tous deux détenus à la prison de Clairvaux. Le premier était un criminel hors-norme, l’autre un voyou, qui a sombré dans la délinquance après l’armée. Ils ont été jugés coupables d’un double meurtre et guillotinés.
Par son extrême violence, "L’affaire Buffet et Bontems" a soulevé l’indignation de l’opinion publique, mais a aussi révélé de lourds dysfonctionnements dans les prisons françaises.
Leur sort, remis entre les mains de l’Elysée, a pris une dimension politique pour le Président de l’époque, Georges Pompidou.
L’affaire Buffet / Bontems marque aussi le point de départ du combat abolitionniste de Robert Badinter.
Des archives rares (la voix de Claude Buffet à son procès et une lettre manuscrite de Georges Pompidou sur le dossier) et le témoignage de Robert Badinter, ressuscite cette affaire.
Cette dernière débute dans les couloirs sombres de la prison la plus sécurisée de France, la Centrale de Clairvaux, et qui aboutit, dix ans plus tard, à l’abolition de la peine de mort en France.
Un magazine de l'information présenté par :
Laurent Delahousse
Rédaction en chef :
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