Caïn

Bruno Wolkowitch est Mathias Very, et Gérard Desarthe est Paul Vignères :
Mathias Very est le gendre de Paul Vignères. Le premier, gynécologue, ne serait plus rien sans son beau-père, un traiteur industriel de renom qui ne cesse de renflouer les caisses. Entre eux, ce serait plutôt à la vie, à la guerre. S’il n’y avait la religion et la présence de ses petites-filles, Paul Vignères aurait déjà mis un terme au mariage de sa fille, atteinte depuis des années de sclérose en plaques. Seront-ils capables d’enterrer la hache de guerre pour retrouver saines et sauves Marie-Cécile et sa fille aînée qui ont été enlevées ?

- « Vous avez des enfants, Caïn ? Je touche un point sensible, on dirait. Quel père vous devez être... Flic. Infirme. Aigri. Déversant son fiel sur le monde et sur ses enfants. Certaines personnes ne devraient pas avoir le droit d’être parent, c’est un privilège qui se mérite. » Mathias Very à Caïn.

- « Comment avez-vous obtenu mon numéro de téléphone Monsieur Vignères ? Je déteste les délateurs, surtout quand ils se prennent pour Dieu, le Père. Et je suis en droit de me demander jusqu’où vous iriez pour nuire à votre gendre. » Caïn à Paul Vignères.

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Thierry Godard est Étienne Courcelles :
Il est de ces enseignants à faire chavirer les esprits et les âmes. Les élèves apprécient ses cours et ses mises en abyme. Chacun se délecte, à commencer par lui, des conseils en petit comité qu'il aime à dispenser. Mais l'ego a un prix que Caïn juge trop élevé quand une de ses élèves est retrouvée assassinée.

Caïn : - « Manquer un de vos cours, c’est un crime. Ah tiens, la responsabilité, c’est bizarre. Courcelles et la responsabilité, ça ne colle pas.
Courcelles : - Parce que police et responsabilité, ça sonne plus juste ? »

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Guillaume Cramoisan est Stéphane Chaumeil :
Le sous-directeur adjoint de la Police judiciaire, Stéphane Chaumeil, connaît le lieutenant Delambre. C’est même lui qui avait signé son affectation à la SRPJ de Marseille. Il était donc logique qu’il débarque pour assurer la SRPJ de son soutien, au lendemain du tir ayant visé Lucie…

Stéphane : « - Je ne vous trouve pas drôle, Caïn. Arrêtez (…). Là, vous êtes en train de vous rendre compte que vous ne connaissiez pas si bien que ça votre petite Lucie et ça, ça vous blesse. Elle, elle m’a parlé de vous. Elle m’a décrit votre façon de faire croire aux gens que le monde tourne exactement comme ça vous arrange, histoire de mieux profiter d’eux. Alors maintenant, si vous voulez bien redevenir flic, voilà, ce que j’ai trouvé chez moi dans les affaires de Lucie. »

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Sophie-Charlotte Husson est Charline Lester :
Lucie lui doit la vie et, aujourd'hui, c'est la sienne qui semble menacée. Sa sœur Joëlle, morte assassinée, le docteur Lester prouve par A plus B, que c'est bien elle qui était visée. Mais comment protéger quelqu'un qui se méfie de vous ?

Caïn : - « Pour arrêter le coupable, notre intérêt est de vous laisser dehors.
Charline Lester : - Vous voulez que je serve d’appât, c’est horrible. »

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Florence Pernel est Anna Becker :
L’ancienne profileuse et experte auprès des tribunaux, Anna Becker, continue de donner cours. Elle a d’ailleurs ses adeptes parmi ses étudiants en criminologie. À la grande surprise de Lucie, Caïn fut même de ceux-là. Que pourrait-elle leur apprendre de l’assassin qui s’en est pris à l’un ses élèves ?

Anna : - « Tous les tueurs en série ont été diagnostiqués psychopathes. Ils l’étaient probablement depuis l’enfance et donc bien avant le passage à l’acte. La question est : comment identifier ces individus et éradiquer les crimes dans nos sociétés ?
Caïn : - La véritable question, c’est : le crime relève-t-il de l'inné ou de l'acquis ?
Anna : - Frédéric Caïn ! Vos interventions intempestives m’ont manqué.
Anna : - Eh bien, pour répondre au capitaine Caïn qui nous fait l’honneur de sa présence : certains chercheurs, comme vous le savez, considèrent que les criminels sont génétiquement déterminés…
Caïn : - Et à quel moment ce comportement devient-il suspect, selon eux ? »

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Gwendoline Hamon est Jeanne Carbonnel :
Jeanne Carbonnel aime à prendre soin des autres à travers son association mais aussi lorsqu’elle revêt sa tenue de médecin du travail. Cela explique-t-il les raisons qui ont poussé un patron d’entreprise à s’adresser à elle plutôt qu’à son généraliste ?

Caïn : - « Quand mon adjoint m’a appris que vous étiez ici, j’ai cru à une blague… Vous croyez en Dieu ?
Jeanne : - Non, et vous ?
Caïn : - Après la crasse qu’il m’a faite ? En plus, je suis du genre rancunier… Ne me dites pas que vous êtes ici pour la vue ?
Jeanne : - Non, je suis venue brûler un cierge pour une âme qui a beaucoup souffert. »

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Stephan Wojtowicz est Thierry Balducci :
Pour subsister, Thierry Balducci photographie le bonheur des autres, mais son plaisir, il le puise dans leur malheur.

Balducci : - « Je ne photographie que l’amour.
Caïn : - L’amour vraiment ? Pourquoi ne pas vous contenter des mariages ?
Balducci : - Ils ne montrent que le bonheur apparent. Le véritable amour, lui, est tragique (…). Prenez Yseult qui se lamente une vie entière après la mort de Tristan ; Abélard qui jusqu’au bout écrit des lettres enflammées à Héloïse ; Orphée qui se perd dans les enfers pour retrouver Eurydice… »