Suite au succès des trois précédentes éditions et du Grand Concert diffusé en juin 2017, Prodiges, le premier concours de talents ouvert aux jeunes virtuoses du classique, s’invite au Zénith de Strasbourg le temps de deux soirées d’exception. Dans Prodiges, les auditions, les 15 jeunes talents se produiront sur le thème du 7e Art et seront accompagnés de l’Orchestre philarmonique de Strasbourg et du Palais d’Hiver de Saint-Pétersbourg Ballet, devant un trio de jurés composé de la soprano Élizabeth Vidal, du violoncelliste Gautier Capuçon et du danseur étoile Patrick Dupond. Les trois meilleurs artistes de chaque catégorie (chant, danse et instrument) s’affronteront lors de Prodiges, la finale pour tenter de succéder au lauréat 2016, Marin, et remporter ainsi le titre de « Prodige de l’année 2017 ».
Au programme : de jeunes artistes passionnés, des standards du classique revisités, un jury complice et avisé et une maîtresse de cérémonie, Marianne James, toujours aussi remarquable et remarquée. Une partition sans fausse note qui fera vibrer, à coup sûr, les téléspectateurs.
LA RELÈVE EST ASSURÉE !
Présenté par Marianne James, accompagnée du prestigieux jury formé par Élizabeth Vidal, Gautier Capuçon et Patrick Dupond
Produit par EndemolShine France
Directrice des programmes du pôle Entertainment : Caroline Gavignet
Producteur : Nicolas Missoffe
Réalisé par Tristan Carné
Interview de Zahia Ziouani - Chef d'orchestre engagée et enthousiasmante !
Connaissiez-vous Prodiges avant cette première collaboration ?
L’émission m’intéressait car elle véhicule une philosophie à laquelle je suis particulièrement sensible. Elle met en avant la musique classique et de jeunes talents, elle sensibilise également le grand public. De mon côté, je suis au quotidien impliquée dans des actions qui permettent l’accès des jeunes à la culture, à la musique classique, entre autres. Ils peuvent ainsi développer leur potentiel à travers la pratique musicale. Je trouve important qu’ils voient, via Prodiges, d’autres jeunes s’épanouir grâce à la musique, à la danse et au chant.
Une certaine résonance entre vos deux démarches, donc.
Tout à fait, une vraie résonance même si elles sont un peu différentes. Prodiges met en lumière des parcours individuels alors que je suis plus dans une approche globale et collective en réunissant des groupes d’enfants et d’adolescents. Mais l’objectif est le même : se découvrir, s’épanouir, montrer des parcours inspirants.
Si Prodiges avait existé quand vous étiez plus jeune, auriez-vous participé ?
Peut-être… certainement. Être sur une scène, répéter, travailler avec un orchestre professionnel, et ainsi se projeter dans une carrière artistique... Prodiges offre un moment magique qui marquera ces jeunes gens à vie. Et je pense que cette opportunité m’aurait beaucoup motivée à participer.
Comment se déroulent les sessions de répétitions ?
C’est un rythme assez soutenu comme toute préparation avant un concert. Nous nous accordons des temps de réflexion entre les prodiges, les répétiteurs et moi-même afin de continuer à travailler sans la présence de l’orchestre. On dispose d’un temps de préparation réduit qui nous oblige à une certaine efficacité. Et si les prodiges ont du talent, ils n’ont pas forcément l’expérience de la scène. Alors, on les encadre énormément afin qu’ils soient sereins lors des deux représentations.
Que dites-vous à tous ces jeunes talents ? À ceux qui continuent ou pas l’aventure Prodiges ?
J’encourage tous ceux qui participent, mais aussi tous ceux qui regardent l’émission, à ne pas baisser les bras en cas d’échec, ou de réussite d’ailleurs. Plus on travaille, plus on progresse. Et plus on progresse, plus on prend du plaisir. Il faut continuer à se projeter, à se faire confiance parce que la vie d’artiste est faite de moments de gloire et de moments difficiles.
Qu’est-ce qu’un prodige, selon vous ?
Pour moi, un prodige ne se limite pas à la maîtrise de son art. Il doit aussi transmettre une émotion quand il joue, chante ou danse. Un prodige doit être capable de se produire sur scène, avec un orchestre, devant un public. Mais aussi de gérer son stress et de s’adapter aux enjeux qu’il est amené à relever. Dès lors, je ne le considèrerais plus comme un jeune élève mais comme un artiste à part entière.
Propos recueillis par Mona Guerre.