THIS IS US SAISON 1

JACK (Milo Vintimiglia) 
Devenir père pour la toute première fois n’est pas chose aisée, surtout lorsque l’on est confronté le même jour à la naissance de deux enfants et… à la mort d’un autre. Lorsque Jack et sa femme Rebecca apprennent qu’un des trois enfants n’a pas survécu, l’épreuve qu’ils traversent semble insurmontable. Mais le sort veut qu’un nouveau-né abandonné à la naissance arrive le jour même dans le même l’hôpital. Y voyant un incroyable signe du destin, ils décident d’adopter ce petit garçon né d’un couple afro-américain. Ils se lancent dans une aventure familiale qui s’apparente pour eux à une plongée dans l’inconnu. Pour Jack, qui souhaite depuis longtemps fonder une famille et réécrire son histoire personnelle, c’est le moment de vérité ! Va-t-il parvenir à devenir un adulte responsable, un homme sur lequel toute une famille va pouvoir s’appuyer ?

MILO VINTIMIGLIA
Il se fait remarquer grâce à son interprétation de Jess Mariano dans cinq saisons de Gilmore Girls. Milo Ventimiglia voit deux films l’amener au sommet en quelques mois : Rocky Balboa (dans lequel il campe le fils du célèbre boxeur) et surtout Heroes où, de 2006 à 2010, il prête ses traits à Peter Petrelli, l’un des personnages les plus emblématiques de la série.

REBECCA (Mandy Moore)
La plupart des jeunes mamans s’inquiètent de savoir si elles sauront élever leurs enfants. Pour Rebecca, l’inquiétude est multipliée par trois ! Rentrant de l’hôpital avec trois bébés – dont un adopté –, elle verra son instinct maternel mis à l’épreuve. Ce n’est certes pas le destin qu’elle aurait choisi, mais c’est celui que la vie lui a donné ! Chaleureuse, dévouée, attentionnée, elle va sans relâche consacrer une partie de sa vie à ses triplés. Bravant ainsi les problèmes d’éducation et les difficultés conjugales qui apparaissent au fil des années. Parviendra-t-elle à maintenir l’unité dans sa famille et à accompagner le jeune Randall dans sa quête identitaire ?  
 
MANDY MOORE
Elle est la nouvelle égérie du public américain. En 2002, elle « explose » avec son interprétation de jeune étudiante romantique à la maladie incurable dans Le Temps d’un automne, qui lui vaut le titre de révélation féminine de l’année aux MTV Movie Awards. Outre ses apparitions dans les séries Scrubs, How I Met Your Mother et Grey’s Anatomy, elle est aussi très présente sur grand écran et a joué aux côtés des plus grands. Elle donne ainsi la réplique à Diane Keaton dans la comédie dramatique Because I Said So (2007), puis à Robin Williams dans la romance Permis de mariage, la même année.
 

RANDALL (Sterling K. Brown) 
Randall est un mari aimant, père de deux charmantes petites filles, et un trader météo à qui tout réussit. Il est aussi un homme en quête de son passé et de ses origines. Adopté à la naissance, il a toujours brûlé de savoir qui étaient ses parents biologiques. Enfant surdoué, angoissé, protégé par ses deux parents adoptifs, il a dû grandir en se faisant une place au sein d’une fratrie blanche. Et, en grandissant, gérer ses interrogations quant à sa place au sein de la communauté noire. Mais lorsqu’il retrouve finalement son père – souffrant d’une maladie incurable –, une cascade de secrets de famille lui est révélée. C’est ainsi que cet homme qui s’est toujours efforcé d’être parfait va s’apercevoir que la famille dont il rêve est quant à elle... tout sauf idéale !
 
STERLING K. BROWN
Il a incarné pendant six saisons Roland Burton, un homme au foyer marié à une militaire dans American Wives. Il a également fait de nombreuses participations en tant que « guest » (The Good Wife, NCIS, Mentalist, Castle, Esprits criminels…). Il est aussi un acteur récurrent dans la saison 2 de Person of Interest, incarnant Cal Beecher, agent de la brigade des stupéfiants. 2016 sonne l’heure de gloire : il gagne l’Emmy Award et le Critic’s Choice Award du meilleur second rôle masculin, grâce à son interprétation de l’avocat Chris Darden, menant le procès controversé de la star du football américain O.J. Simpson (American Crime Story : The People v. O.J. Simpson).

KEVIN (Justin Hartley) 
Charmant, égocentrique et éternel insatisfait, Kevin tient le rôle principal d’une sitcom très populaire. Une situation dont tous les comédiens de Hollywood rêveraient, mais qui ne trouve pourtant pas grâce à ses yeux. Le soir de son 36e anniversaire, Kevin a le déclic et se décide à être en accord avec lui-même. Il quitte le tournage de la série avec perte et fracas. Kevin met le cap sur New York pour sauver ce qui peut encore l’être de sa carrière artistique, et se lance dans le théâtre. L’occasion de se rapprocher de Randall, son frère adoptif, avec qui ses relations ont toujours été tendues. Mais ce nouveau choix de vie l’éloignera de Kate, sa jumelle. Une séparation que ni elle ni lui n’auraient pu anticiper et qui, au fil du temps, fera comprendre à Kevin que la vie peut être deux fois plus dure lorsqu’on est seul pour l’affronter…

KATE (Chrissy Metz)
Kate est la sœur jumelle de Kevin. Son rêve : perdre du poids. Elle en souffre depuis son enfance. Son combat contre l’obésité va incidemment lui faire découvrir l’amour, le vrai ! Lorsqu’elle rencontre Toby, un homme aussi exubérant que drôle, Kate découvre une facette cachée d’elle-même. Mais cette rencontre va la forcer à choisir entre son frère jumeau (avec qui elle travaille) et celui qui vient de faire irruption dans sa vie. Tournera-t-elle le dos à sa famille ou les liens de gémellité seront-ils les plus forts ? La réponse résidera dans la capacité de Kate à s’accorder, enfin, le droit d’être heureuse et d’être aimée pour ce qu’elle est…

WILLIAM alias SHAKESPEARE (Ron Cephas Jones)
La vie a été cruelle avec William, le père naturel de Randall. Tandis qu’il rêvait de devenir poète et musicien, les difficultés de l’existence l’ont conduit dans l’enfer de la drogue. Une addiction qui a fini par le pousser à laisser son fils nouveau-né sur le perron d’une caserne de pompiers. Le bébé sera recueilli et conduit à l’hôpital. Des années plus tard, il rencontrera ce fils qu’il a jadis abandonné et sa famille d’adoption dont il ignore à peu près tout. Seul le temps dira si ces retrouvailles permettront de panser les plaies du passé…

BETH (Susan Kelechi Watson) 
Beth, la femme de Randall, a toujours été exemplaire avec son mari, l’accompagnant dans sa quête de ses origines. Mais, lorsque les premiers éléments de réponse apparaissent sur l’identité de ses parents, la loyauté de Beth est mise à l’épreuve. Protectrice avec ses deux filles, comme avec son époux, elle s’inquiète des effets de la présence de William sur Randall, ne connaissant que trop bien la fragilité de Randall et les vicissitudes de sa vie…

TOBY (Chris Sullivan)
Après avoir rencontré Kate dans un groupe de parole, Toby s’aperçoit qu’il partage avec elle davantage que des problèmes d’obésité. Il comprend également que Kate a, d’une certaine manière, déjà un homme dans sa vie : Kevin, son jumeau. Lorsque Toby pose un ultimatum à Kate en lui demandant de choisir entre lui et son frère, il la pousse sciemment à changer radicalement de vie. Un changement qui, il l’espère, leur permettra de vivre une longue et belle histoire d’amour ensemble…

Pouvez-vous nous donner des indications sur la manière dont les personnages vont interagir entre eux ?
Dan Fogelman : Il y a ces quatre histoires qui se croisent et l’une d’entre elles va éclairer les autres. Les personnages vont s’étoffer au fil des épisodes. Il me semble que le scénario est extrêmement audacieux dans la mesure où il tente réellement d’explorer les enjeux intimes d’une famille. À première vue, l’ambiance peut sembler assez sombre, mais il y a également quelque chose qui tire délibérément le récit vers l’espoir et l’optimisme. Je ne fais pas ce métier pour que les gens se sentent mal en éteignant leur télé… Le but reste de divertir les gens, tout en leur donnant, je l’espère, de quoi réfléchir.
 
Il est rare que le thème de l’adoption soit abordé à la télévision et il est plus rare encore de voir traitée la question des retrouvailles des enfants abandonnés avec leurs parents biologiques. Pouvez-vous nous dire quelques mots sur la manière dont vous avez abordé ces thématiques en tant que comédien ?
Sterling K. Brown (Randall) : Pour moi, cette partie du scénario avait une résonance particulière, puisque j’ai perdu mon père à l’âge de 10 ans. J’ai donc passé peu de temps avec lui. Cela a compliqué un certain nombre de choses dans ma vie. J’ai deux enfants, comme Randall dans la série, je suis marié et heureux en couple, mais il y a toujours cette absence, ce vide qui me rappelle régulièrement que mon père aurait dû être là. Pour connaître mes enfants et partager des moments de vie avec eux. C’est un aspect des choses qui m’a naturellement aidé à me connecter au personnage de Randall et qui m’a sans doute poussé à m’immerger plus que d’habitude dans l’exploration de mon personnage pendant toute cette première saison…
 
Jack et Rebecca sont confrontés très tôt à un nombre important de moments émotionnels extrêmement intenses. Et le public croit immédiatement à leur intimité, à leur relation amoureuse… Comment êtes-vous parvenu à créer cela aussi vite ? De quelle manière avez-vous travaillé ensemble ?
Milo Ventimiglia (Jack) : Il me semble que cela s’est fait presque sans y penser ! C’est une chose étrange pour un duo de comédiens que d’arriver sur un plateau et de devoir interpréter un couple partageant une intimité vieille de plusieurs années. Mais les choses se sont vraiment faites le plus naturellement du monde. Cela a fonctionné intuitivement depuis notre toute première rencontre…
Mandy Moore (Rebecca) : Nous nous sommes rencontrés pendant les auditions. Puis nous avons tous les deux été rappelés par la production et j’ai tout de suite compris que cela allait marcher entre nous. Parfois, les comédiens doivent chercher les clés d’une relation à construire, trouver des éléments pour établir une connexion. Et parfois, les choses sont tout de suite là !
Milo Ventimiglia (Jack) : Avec Mandy, nous avons quand même eu de nombreuses conversations autour de Rebecca et Jack, et nous avons énormément partagé autour de nos visions respectives des choses. Mais, au bout du compte, nous revenions à des choses simples. Je disais à Mandy que nous étions mari et femme et que nous devions incarner un couple dans lequel les gens puissent se projeter.
 
Sans dévoiler les ressorts du récit de cette première saison, on peut quand même dire que vous avez des choses intéressantes à interpréter…
Milo Ventimiglia (Jack) : Oh oui ! Et Dan a été sympa de nous donner l’ensemble du scénario avant de commencer. J’ai joué dans des séries où les scénaristes nous laissaient dans l’ignorance de ce qui allait suivre. Mais Dan est quelqu’un d’incroyablement ouvert. Il préfère nous laisser savoir où vont nos personnages, ce qui les attend, à quoi ils vont être confrontés.
Mandy Moore (Rebecca) : Dans la série, Milo et moi naviguons dans plusieurs temporalités, car nos personnages s’inscrivent sur le long terme et leur histoire a des répercussions sur d’autres destins. Il était donc important pour nous de connaître, en amont, l’histoire de cette famille, les événements qui l’ont façonnée, pour savoir où nous allions tout simplement.
 
La première saison met immédiatement en place un voyage dans le temps, avec des allers et retours incessants entre le passé et le présent de la narration. Racontez-nous ce cheminement…
Dan Fogelman : Il fallait créer une tension dramatique. Avec un synopsis ne comportant ni serial killer ni énigme à résoudre, nous n’avions d’autre choix que de nous concentrer sur les personnages. Apprendre un certain nombre de choses autour de leur vécu, inventer leur histoire et une façon de la raconter. En introduisant des temporalités différentes ou des éléments scénaristiques inattendus, nous avons installé un climat de comédie dramatique qui parle au cœur des gens, qui maintient le public sous pression.
 
Les personnages de Rebecca et Jack évoluent énormément au fil de la série et traversent différents états de maturité. Avez-vous eu parfois le sentiment de jouer différents personnages ?
Milo Ventimiglia (Jack) : Ce sont plutôt différents cycles de la même vie. Je ne suis par exemple plus le même homme aujourd’hui que lorsque j’avais 37 ou 35 ans et j’étais encore une personne différente à 30 ans ou à 21 ans. Les gens évoluent. Bien sûr, si vous avez un cœur d’or, vous le garderez. C’est autour de ces variations que le récit de la série progresse et évolue.
Mandy Moore (Rebecca) : Ce que je trouve excitant encore une fois, c’est d’explorer la trajectoire de ce mariage, de mesurer le chemin parcouru par Rebecca et Jack, individuellement, mais aussi en tant que couple. C’est passionnant d’observer les changements, et notamment ceux provoqués par l’arrivée des enfants…