JE VOUS PARLE D'UN TEMPS

DIMANCHE 22 JUILLET : DISTILLATION 
C’est à la fin du 19ème siècle avec le développement de l'industrie et de la parfumerie que l'on commence les premières distillations de plantes à parfum.
Dans notre île à cette même époque, la canne à sucre, pilier de notre économie connait une forte crise, aussi  de nouvelles cultures sont alors introduites: le géranium, une huile très recherchée par les plus grands parfumeurs : Channel, Yves Saint-Laurent, ou encore Hermès…, le vétiver, la plus ancienne des plantes à parfum, l’ylang-ylang, cette essence fut distillée pour  la première fois à la Réunion , par Alfred Pévérelly en 1890. Elles ont  toutes pour finalité de produire des huiles essentielles servant à la fabrication de parfums via l’exportation.
Tout au long du 20ème siècle,  jusqu’à la fin des années 60, cette activité sera le fleuron de l’agriculture réunionnaise. La qualité de nos huiles essentielles, sera reconnue à l’échelle mondiale.
Grâce aux images d’archives,  Gilles Malet nous  invite à revivre l’histoire de ces cultures. Nous sommes au début des années 80, il y a déjà presque 40 ans …
Aujourd’hui, quelques producteurs résistent encore  et sauvegardent un savoir-faire réunionnais. Mais face à la mondialisation le combat n’est pas gagné.

DIMANCHE 29 JUILLET : FEMMES
Un peu d’histoire très succincte. Au début de la colonisation, les femmes se font rares sur l’île Bourbon. Douze personnes débarquent dans note île dont trois femmes, elles se mariaient très jeunes et ne restaient pas longtemps veuves et célibataires.  D’origines indiennes, françaises et malgaches, elles donneront à l’île un visage métissé 
Vers 1680, les esclaves arrivent de Madagascar, d’Afrique et de l’Inde, c’est le début de l’esclavage des noirs à grande échelle. La femme esclave fait partie du patrimoine de son maître, au même titre qu’une table ou qu’une chaise (Code Noir 1689). Mais elles n’accepteront pas toutes leur sort, il y en aura qui prendront le chemin du marronnage.
Début 1848 l’abolition de l’esclavage se profile, d’autres combats vont être menés par les femmes de l’île de la Réunion jusqu’à nos jours…

Dans les années 1970/1980, la Réunion est essentiellement rurale, les hommes sont aux champs ou à l’usine et les femmes au foyer. La condition féminine n’est pas aux mieux. Seule l’administration : l’armée, l’éducation, et la  santé offrent des possibilités de carrière. Mais les places sont rares.
Dans l’agriculture, malgré les difficultés, mais grâce aux associations, les femmes s’installent   dans les exploitations. Formation et changement des mentalités, seront le fer de lance  du combat pour la reconnaissance et l’égalité.
Allons à la rencontre de ces femmes pionnières.

Aujourd’hui, peu à peu, la femme réunionnaise prend  sa place dans la société  et accède à  des postes à responsabilité dans différents secteurs d’activité.

DIMANCHE 5 AOUT : KERGUELEN – MARION DUFRESNE 
Pour ce troisième rendez-vous, Gilles Malet nous fait revivre une traversée vers les terres australes. Partageons des instants de vie des habitants, en grande majorité des scientifiques de ce petit village austral : Kerguelen.
Le siège des Terres Australes et Antarctiques Françaises  est installé à Saint-Pierre.
Le Marion Dufresne, navire polyvalent, est le cordon ombilical indispensable au bon déroulement des multiples activités scientifiques et stratégiques localisées dans les TAAF. Il assure non seulement le transport vers ces bases des personnes, mais également d’une cargaison varié (nourriture, carburant, matériaux…)
A chaque rotation,  de nombreux réunionnais partent sur ces îles lointaines vivre une aventure de travail exceptionnel. Nous  vous invitons au voyage et à partager le témoignage de ces exilés volontaires dans les îles de la désolation. 

DIMANCHE 12 AOUT : PORT ET MUSIQUE
Dernier rendez-vous de la saison 2, c’est encore l’occasion de se souvenir d’événements ou d’instants de vie des femmes ou des hommes qui ont marqué leur île

Un Grand violoniste de jazz et de Séga
 Qui n’a pas fredonné : «Saint-Joseph, papa Bon Dié», «Blanche et noir»,  «P’tit Angélo», «Séga Jacquot», «Maman Jolie»… Nous retrouverons un artiste qui a marqué son temps, Luc Donat surnommé «le Roi Du Séga», talentueux violoniste et  une des figures phares du paysage musical réunionnais. Il fut le précurseur du métissage entre la musique traditionnelle réunionnaise et le jazz.

Les Ports marchands, son histoire 
La construction des ports est l’aboutissement d’une volonté de doter La Réunion d’une réelle infrastructure portuaire digne de ce nom. Dès 1874, le site de la pointe des Galets est retenu, la construction débute en 1880 et prendra 7 ans ! La commune du Port est née ! L’avantage du lieu, c’est d’être à mi-chemin entre Saint-Benoît et  Saint-Pierre, villes desservies par le chemin de fer. 
Au cours du 20 ème siècle, ce port devient rapidement trop petit. 100 ans après, il faut en construire un nouveau dans la baie de la Possession. 
Depuis il ne cesse de s’agrandir et des bateaux de plus en plus gros y font escale.

LD