ANIMATEURS APRÉS - MIDI

Les Après-Midi de France 2

Visites privées et Amanda
Magazine - Inédit - Nouveau - Du lundi au vendredi à partir de 14.00

Pour incarner les nouvelles après-midi de France 2 : nous vous proposons Stéphane Bern et Amanda Scott (en interview) et aussi Frédéric Lopez et Thomas Thoroude (en vidéo).

« Tout a une histoire »

Du lundi au vendredi à 15h40, dans Visites privées, Stéphane Bern renoue avec sa passion pour le patrimoine. En partant d’une thématique, l’émission ouvre les portes de nos monuments, de nos institutions et du temps. Se découvrent alors des histoires et des lieux insoupçonnés qui s’inscrivent dans un dialogue instructif et divertissant entre aujourd’hui et hier. Explications d’un animateur enthousiaste.

 

Depuis les réserves du Mobilier national à Paris, le Garde-Meuble de la République où l'émission a installé ses quartiers, Stéphane Bern, entouré d'une équipe de reporters-chroniqueurs, dévoile les trésors et les coulisses du patrimoine et de ses institutions.

Avec ce nouveau magazine, ne retrouvez-vous pas une de vos passions de toujours, le patrimoine ?
Absolument. J’ai l’impression aussi de revenir à plus de cohérence, puisque l’émission répond à de multiples avantages. En premier lieu, Visites privées concorde avec la volonté de France 2 de donner davantage de fond aux après-midi, en étant à la fois dans le divertissement et dans quelque chose qui a du sens, qui peut passionner les gens. Enfin, si Secrets d’histoire me permet de raconter l’histoire de personnages historiques, j’avais toujours l’envie de revenir à cette autre passion qu’est le patrimoine. Visites privées l’exauce.

Les quartiers de l’émission doivent vous combler…
En effet. On tourne depuis les réserves du Mobilier national à Paris ! Il échappe complètement au temps puisqu’il s’agit de l’ancien garde-meubles de la couronne, devenu Mobilier national, qui abrite des meubles autant d’époque que contemporains.

Quel est l’objectif de l’émission ?
C’est de dire que tout a une histoire. L’émission part d’une thématique dans l’air du temps, qui intéresse les spectateurs et qui a une résonnance historique. Grâce à elle, on ouvre les portes des institutions les plus étonnantes et les plus secrètes et on découvre leurs coulisses.

Auriez-vous des exemples de sujets ?
Les vacances. De quand, d’où viennent-elles ? La thématique nous amène à narrer l’histoire des congés payés, il y a 80 ans. Autre exemple, la cuisine. De quand datent la gastronomie, la course aux étoiles ? On arrive à Vatel, personnage illustre et incroyable. Au fond, le magazine a un double objectif : de remonter le temps et de pénétrer les institutions les plus fermées au public. On y parle de patrimoine mais toujours en lien, en résonnance avec aujourd’hui.

Il y aura aussi une émission sur le tatouage, on a un peu de mal à voir le lien avec le patrimoine…
Et pourtant, ça remonte à la nuit des temps. On a retrouvé ainsi certains de nos ancêtres dans les Alpes qui, il y a 3000 ans, se tatouaient. Le tatouage, est-ce de l’art ? Là n’est pas la question.  L’idée pour nous est de raconter les coulisses d’un thème. Quel est l’origine, d’où cela vient-il ? Aujourd’hui, le tatouage intéresse tout le monde et, plus particulièrement, les jeunes. L’émission  s’empare ainsi d’un sujet dans l’air du temps auquel il donne une assise à la fois historique et patrimonial.

Quel sera votre rôle et celui de ceux, journalistes et experts, qui seront avec vous ?
Il y a quatre chroniqueurs-reporters par émission. Ils réalisent des sujets, des enquêtes de fond, à la fois historiques et patrimoniales. Ils viennent m’en rendre compte autour d’un invité qui, je tiens à le dire,  n’est pas en promotion. Ce dernier est un expert qui maîtrise totalement la thématique du jour. Ainsi, pour l’émission sur les tatouages, le spécialiste est celui qui a organisé l’exposition sur les tatouages* à travers les époques et les civilisations. Il décrypte pour nous la signification du tatouage, son origine, son sens. C’est absolument fascinant. On apprend quantité de choses tout en s’amusant.

Quant à vous, quel sera votre rôle ?
Je joue un personnage – j’adore ça – ; je suis le Monsieur Loyal un peu naïf qui demande des explications. Face à des reporters passionnés, habités par leurs découvertes et désireux de transmettre leurs trouvailles, j’aime bien faire le candide, voire le type de mauvaise foi. Tout cela se passe dans une ambiance extrêmement chaleureuse et sympathique, dans un lieu magique, riche en trésors de tous les temps.

Propos recueillis par Amélie De Vriese

*Tatoueurs, tatoués – Musée du quai Branly, Paris – Du 06/05/2014 - 18/10/2015

Stéphane Bern

« Comme à la maison »

Amanda, du lundi au vendredi, à 16h45, c’est le nouveau rendez-vous présenté par Amanda Scott. Un talk-show qui lui ressemble : décontracté, curieux, drôle et éclectique.

Ce titre : Amanda, tout simplement, il fallait oser...
Vous trouvez ? C’est la question que j’ai posé à la production et à la chaîne : est-ce que ça ne va pas avoir l’air un peu... prétentieux ? C’est eux qui ont décidé, et j’en suis ravie. Mais j’espère qu’on ne va pas dire : pour qui elle se prend, celle-là ? [Rires]

Non, c’est simple, cash. C’est l’image que vous renvoyez, non ?
Je crois être quelqu’un de franc, de naturel. J’essaie d’être authentique et sincère dans ce que je fais. C’est comme ça que je suis dans la vie.

Atypique, éclectique, c’est ce qui revient aussi souvent à votre sujet. Musicienne, danseuse, mannequin, diplômée en droit, comédienne... À la télévision, vous avez présenté la météo, parlé de mode, de théâtre, d’humour, de musique... On vous a vue dans un clip de Keziah Jones, jurée de l’édition vietnamienne de The Voice, présentatrice d’une émission de mode au Liban, aux côtés de Garou pour la Fête de la musique sur France 2, aux côtés de Dave sur France 3...
J’ai des parents qui se sont saignés aux quatre veines pour que mon horizon soit le plus large possible. Ils m’ont permis de faire le conservatoire de musique, le conservatoire de danse, j’ai enchaîné avec l’opéra. J’ai eu la chance de commencer à travailler très jeune, à 14 ans, de faire de belles rencontres qui provoquent à leur tour d’autres rencontres, qui ouvrent des perspectives, qui rendent curieux. Alors, oui, cet éclectisme, c’est sans doute une des raisons qui ont poussé mon producteur, Franck Saurat, et France 2 à me faire confiance.

Justement, ça s’est passé comment ?
Je crois que tout est parti d’une discussion avec mon producteur. Je lui disais que j’avais envie de revenir à mes premières amours, la comédie. Il m’a demandé : « Mais si tu faisais une émission, tu aurais envie de quoi ? » Je lui ai parlé de ceux qui sont pour moi des références. En France, des gens comme Christophe Dechavanne ou Nagui. Aux États-Unis, Jimmy Fallon, Ellen DeGeneres, Oprah Winfrey... Ils osent, ils inventent, ils mélangent les genres, ils se mettent en scène tout en faisant de l’animation. C’est vers cela que j’ai envie d’aller. Franck Saurat m’a demandé de lui écrire une proposition d’émission. Sans me le dire, il a pris les devants et en a parlé à France 2. Et, contre toute attente, la réponse a été : « OK, on attend un pilote ». On a fait un pilote, un second pilote... Eh oui, les choses ne tombent pas toutes cuites dans le bec ! [Rires] J’ai fait du mieux possible mais, honnêtement, je me disais que ça n’aurait pas de suite. Et nous voilà en pleine préparation d’une émission, quotidienne qui plus est, avec l’excitation et le trac qui montent de jour en jour !

Venons-en au fait, Amanda, c’est quoi ?
Un talk-show, une récréation, avec deux invités par émission, venus de tous les horizons, comédiens, musiciens, chanteurs, écrivains, sportifs, etc. Côté talk, on bavarde, on apprend des choses de façon cool ; côté show, du jeu, des happenings, des magnétos, des caméras cachées... Un vrai divertissement, à la fois bon enfant, léger et bienveillant. Il n’y a pas de piège, on est comme à la maison, on est là pour passer un bon moment. Il y aura un public que je voudrais mettre à contribution afin qu’il soit acteur lui aussi de l’émission, un orchestre live –  ça donne la pêche, ça rythme, je ne pouvais pas imaginer faire sans – et enfin, autour de moi, une petite bande de personnalités hautes en couleur, singulières, talentueuses qui sont, chacune dans leur domaine, une vraie plus-value. 

Il y a des invités que vous rêvez de recevoir ?
C’est très difficile de répondre à ça. Pas parce que les noms ne me viennent pas, il y a tellement de gens que j’aime, et dans tous les domaines, que je pourrais vous en citer des tas. J’ai plutôt peur d’en oublier. Et d’avoir l’air un peu présomptueuse. Mais, dans mes rêves les plus fous... recevoir ceux que je vous ai cités comme mes modèles ! Ellen DeGeneres, Oprah Winfrey, Jimmy Fallon... Vous imaginez ! Je serais sans doute absolument tétanisée.

Vous parliez de vos premières amours... Tout ça va vous laisser du temps pour la comédie ?
Dans les premiers mois, sans doute pas. Il va falloir être sur le pont à 100 %. Ensuite, quand on aura pris notre vitesse de croisière, j’espère bien. J’en parlais il y a quelques jours avec Stéphane Bern, qui arrive à être à la fois à la radio, à la télévision, au théâtre. Je me dis que cela doit être possible. En tout cas, c’est un besoin viscéral pour moi de jouer, et j’ai un projet pour janvier : la pièce de Yasmina Reza, Le Dieu du carnage. Les lectures ont commencé...

Propos recueillis par Christophe Kechroud-Gibassier.

Amanda Scott

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