L’affaire Leprince, quand la jalousie pousse au crime familial

Avec 1.3 million de téléspectateurs en moyenne depuis son arrivée sur France 2, Au bout de l’enquête est désormais la première émission de faits divers récurrente en France. 

Aux côtés de Marie Drucker, Alain Bauer, professeur de criminologie, apporte sur chaque affaire un éclairage technique, psychologique, sociologique ou  historique pour comprendre les procédés mis en œuvre au cours de l’enquête, mais aussi ses enjeux et ses répercussions.

Chaque fait divers raconte non seulement l’évolution des méthodes d’enquête des services de police et de gendarmerie, mais aussi une époque, un milieu, une région, un contexte historique ou social. A travers le récit des crimes et de leur résolution, Au bout de l’enquête écrira chaque samedi une page méconnue de l’histoire de la société française.

Un soin tout particulier est apporté à la qualité du récit et de la mise en images. Le magazine s’appuie en outre sur l’expertise et la rigueur d’une équipe rédactionnelle aguerrie, spécialiste de l’analyse et du décryptage des faits divers.

Une enquête de Clémentine Bisiaux

C’est une tuerie qui a marqué les années 90. Dans un village de la Sarthe, est découvert, le matin du 5 septembre 1994, un massacre hors normes. Christian Leprince, sa femme et deux de leurs filles, âgées de 10 et 6 ans, ont été tués de dizaines de coups de hachoirs de bouchers. On pense d’abord à un rôdeur mais, rapidement les soupçons se portent sur Dany Leprince, le frère de Christian Leprince, qui vit avec sa famille à une dizaine de mètres de là.  La jalousie et des problèmes d’argent seraient à l’origine de ce déchaînement de violence. Cette piste, qui s’est imposée au début de l’enquête, est-elle vraiment la bonne ? Si Dany Leprince est l’auteur de ce drame, a-t-il agi seul ?